uranium
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Étant donné le contexte géopolitique actuel, tout évènement inhabituel qui pourrait impliquer des armes nucléaires est source d’inquiétude. C’est notamment le cas avec l’affaire de la disparition des 2,5 tonnes d’uranium en Libye.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de l’ONU a tiré la sonnette d’alarme sur la disparition de 2,5 tonnes d’uranium naturel d’un site en Libye qui n’est pas sous le contrôle du gouvernement local. Les concentrés de minerai d’uranium qui date de l’ère Kadhafi étaient contenus dans 10 fûts qui n’ont pas été officiellement déclarés à l’agence de régulation internationale. L’AIEA ne s’est pas vraiment étendue en explications sur ce que cette disparition d’une quantité importante d’uranium impliquait.

L’agence a cependant tenu à avertir que le stock d’uranium manquant posait un risque radiologique et des problèmes de sécurité. L’AIEA a également annoncé qu’une enquête était en cours pour en savoir plus sur les circonstances de la disparition de ces 2,5 tonnes d’uranium. Notons que depuis l’annonce de la disparition, les forces alliées à un chef de guerre qui combat actuellement le gouvernement affirment avoir récupéré l’uranium, bien que cela reste non confirmé. Des enquêtes seront également menées de ce côté.

Pour comprendre le remue-ménage qui entoure cette affaire, il est utile de rappeler que l’uranium peut être utilisé dans la fabrication d’armes nucléaires. Notons tout de même que l’uranium naturel n’est pas immédiatement utilisable à cet effet.

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JH JH
JH JH
11 mois

Encore merci à ceux qui ont déstabilisé la Libye et en particulier à cette ordure de BHL et ces criminels de l’OTAN