stockage de données
— Ellyy / Shutterstock.com

Il y a encore quelques années, il était impensable de croire qu’on aurait besoin d’un support de stockage d’un gigaoctet. Pourtant, aujourd’hui, ce n’est même pas la capacité de stockage de nos smartphones. De nos jours, il y a même des unités d’information qui semblent dépasser l’entendement.

Les unités de stockage de données courantes

Le stockage de données est l’enregistrement d’informations sur un support. L’écriture manuscrite, l’enregistrement phonographique, la bande magnétique et les disques optiques sont tous des exemples de supports de stockage. De nos jours, cependant, les supports de stockage de données font surtout référence aux supports d’enregistrement numériques. Dans le domaine de l’informatique, de la technologie et de la télécommunication, les unités de stockage de données les plus couramment utilisées sont le bit et l’octet.

Le bit est l’unité d’information la plus élémentaire en informatique et dans les communications numériques. Le mot bit signifie « morceau », mais ce nom est aussi dérivé des chiffres binaires ; plus précisément, une abréviation de BInary DigiT. Cela s’explique par le fait que le bit représente un état logique avec seulement deux valeurs possibles, les deux valeurs binaires 0 et 1. Quant à l’octet (ou « byte » en anglais), il s’agit tout simplement d’une unité d’information numérique qui se compose de huit bits.

Les autres unités d’information sont toutes des valeurs croissantes de l’octet. Un kilooctet vaut 1 024 octets ; un mégaoctet vaut 1 024 kilooctets ; un gigaoctet vaut 1 024 mégaoctets et un téraoctet vaut 1 024 gigaoctets. Ces unités de stockage de données sont généralement celles qui sont utilisées dans la vie quotidienne des individus lambda. Elles expriment la taille d’un fichier texte, d’un morceau de musique, d’une application sur smartphone, d’un logiciel ou d’un jeu vidéo. Elles expriment également les capacités des supports de stockage que nous utilisons habituellement, comme les CD-ROM, les clés USB, les disques durs ou le Cloud.

Les plus grandes unités de stockage actuellement utilisées

Mais dans les domaines spécialisés, on utilise d’autres unités d’information encore plus élevées. Il y a le pétaoctet qui vaut 1 024 téraoctets ; l’exaoctet qui vaut 1 024 pétaoctets ; le zettaoctet qui vaut 1 024 exaoctets et le yottaoctet qui vaut 1 024 zettaoctets. Il y en a d’autres, mais le yottaoctet est actuellement la plus grande unité de stockage de données reconnue par le Système international d’unité. À l’avenir, d’autres unités d’information encore plus grandes devraient aussi apparaître.

En effet, l’évolution de la technologie permettra de générer et de stocker encore plus de données. Ces unités de mesure énormes sont notamment utilisées pour exprimer la taille du trafic sur Internet, les capacités des plus grandes institutions et entreprises au monde, ou encore les capacités de stockage des plus grands data centers au monde. L’existence de ces grandes unités d’information est loin d’être anodine, montrant à quel point notre civilisation a évolué technologiquement.

À titre de comparaison, il y a trente ans, les meilleurs supports de stockage physiques disponibles pouvaient contenir 10 mégaoctets de données. Actuellement, le plus grand support de stockage dans un seul système a une capacité de 120 pétaoctets, soit environ 129 milliards de mégaoctets. Il s’agit d’un système composé de 200 000 disques durs développé par IBM.

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