Lorsque l’on trouve une tique accrochée à notre peau, il n’y a pas de quoi sauter de joie. Un biologiste a pourtant été très heureux d’en dénicher une à l’intérieur de son nez car celle-ci s’est révélée appartenir à une espèce totalement inédite ! DGS vous raconte cette histoire insolite.

Tony Goldberg est un professeur en sciences pathobiologiques à l’école vétérinaire de Madison. Lorsqu’il a remarqué qu’une tique avait élu domicile à l’intérieur de son conduit nasal, il a su résister à la tentation d’arracher le petit arachnide et de l’écraser avec satisfaction comme nous aurions pu le faire. A la place, il a fait analyser l’ADN de la bestiole pour le comparer à ceux déjà répertoriés par la collection nationale américaine de tiques de l’université de Georgie du Sud. Tony a ainsi remarqué que cet ADN était totalement inconnu et qu’il venait donc de découvrir une nouvelle espèce.

Cette expérience a également amené Tony à envisager ces tiques vivant à l’intérieur du nez comme vecteurs de maladies. Un professeur d’anthropologie biologique de l’université d’Harvard nommé Richard Wrangham a montré des photographies à Tony. Ces clichés représentent de jeunes chimpanzés dont les narines sont infestées de tiques. L’épouillage de ces primates ne va pas jusqu’à retirer les parasites du nez et permet même aux arachnides de se fixer sur d’autres individus. Tony Goldberg est aujourd’hui en train d’étudier les maladies que l’on pourrait partager avec ces chimpanzés lorsque cela concerne les tiques nasales.

Cette découverte nous a fait un peu peur et nous espérons ne jamais attraper de tiques à l’intérieur de notre nez ! Nous encourageons toutefois Tony à continuer ses recherches pour qu’il puisse faire face aux maladies que ces parasites véhiculent. Auriez-vous imaginé que l’on puisse découvrir une nouvelle espèce dans les narines des humains ?

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