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L’UFC-Que Choisir souhaite interdire les pubs incitant les enfants à mal manger

L'association réclame un meilleur encadrement du marketing alimentaire afin de prévenir l’obésité infantile

― Romrodphoto / Shutterstock.com

L’apparition du Nutri-Score sur tous les produits alimentaires sert d’indicateur pour les consommateurs désireux d’acheter uniquement des produits sains. L’UFC-Que Choisir s’attaque aux aliments pour enfants et plus précisément, aux publicités qui donnent lieu à des « dérives du marketing alimentaire ».

7 associations dénoncent le marketing alimentaire

L’UFC-Que Choisir et six autres associations de consommateurs, de parents d’élèves, familiales et de malades souhaitent « interpeller les pouvoirs publics » grâce à une pétition. Cette dernière vise les produits alimentaires pour enfants afin de les protéger « des dérives du marketing alimentaire ». Elle a pour but d’obtenir « une loi de moralisation du marketing alimentaire ».

En effet, les associations ciblent les publicités dont les aliments sont notés D et E au Nutri-Score. Il est noté que « 88 % des spots concernent des aliments de Nutri-Score D et E, c’est-à-dire les deux classements les plus défavorables du point de vue nutritionnel (contre 43 % pour les aliments +tous publics+) ». L’étude dévoile que « pour les aliments destinés aux enfants, il y a surabondance de produits trop gras, trop sucrés ou trop salés ».

Au contraire, « pour les aliments ‘tous publics’, on observe une répartition assez équilibrée dans les 5 classes de Nutri-Score ». Ainsi, 76 % des spots à destination des enfants sont McDonald’s, Haribo, Têtes brûlées, Ferrero, Burger King et Kellogg’s.

Quelles solutions ?

C’est pourquoi l’étude tire la sonnette d’alarme : « Alors que les engagements de l’industrie agro-alimentaire promus par les pouvoirs publics sont un échec et que le niveau de l’obésité infantile est alarmant, il y a plus que jamais urgence à agir pour obtenir un encadrement des publicités à destination des enfants en interdisant la promotion sur les écrans (télévision et Internet) des aliments dont la consommation doit être limitée. »

Après avoir visionné 7 150 spots publicitaires et 448 heures de programmes télévisés, le constat est clair. Les associations estiment que l’encadrement des pubs à destination des enfants est un gros raté 10 ans après la première étude. Ainsi, elles demandent « l’interdiction des publicités pour les aliments destinés aux enfants ayant un Nutri-Score ‘D’ ou ‘E’, dans les contenus audiovisuels regardés par un grand nombre d’enfants ». Cette demande concerne aussi bien Internet que la télévision.

Le but est que les enfants ne soient plus les cibles privilégiées des annonceurs, est-ce possible ?

Par Justine Dumont, le

Source: Huffington post

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  • Personnellement, je trouve effectivement assez choquantes toutes ces publicités pour des hamburgers, pour les bonbons, chocolats et pâtes à tartiner (extrêmement médiocres) et les sodas.
    Cependant, l’éducation est l’affaire des parents et c’est à eux de faire le tri sur ce qu’ils achètent et autorisent. Après, lorsque les enfants deviennent autonomes, ça devient plus difficile, mais s’ils ont été habitués à une nourriture saine, il est plus probable qu’ils s’y tiendront.
    Lorsque nos enfants étaient petits, c’était un, voire deux hamburgers par an. Quant à la nourriture ultra transformée, frites et pizzas, c’est un choix de vie.

    • On a beau inculquer de belles et saines choses à ses enfants, la pub et les series à la télé doivent être censurées.
      En attendant mieux vaut éteindre la télé.