Si elle est connue pour conseiller et alerter les consommateurs, l’UFC-Que Choisir veut également les défendre. L’association attaque le géant Google en justice pour exploitation des données personnelles sans le consentement de ses utilisateurs.

QUE REPROCHE L’UFC-QUE CHOISIR À GOOGLE ?

D’après l’association de consommateurs, Google exploite sans consentement de la part des utilisateurs leurs données personnelles. Que ce soit via le ciblage publicitaire ou la géolocalisation, les utilisateurs sont contraints d’accepter par défaut cette pratique mise en place par Google.

Cette autorisation est indispensable pour utiliser des services basiques comme Google Maps ou Gmail. Or, pour créer un compte, il faut obligatoirement accepter les conditions d’utilisation de Google. Il n’y a donc aucune manière possible de refuser de voir ses données personnelles être utilisées par Google.

RÉCLAMER UN VRAI CONSENTEMENT

Avec cette action en justice, l’UFC-Que Choisir espère faire plier le géant américain et changer certaines de ses conditions d’utilisation. L’association veut avant tout que Google soit plus clair et surtout que ses utilisateurs donnent un « réel consentement pour la collecte et le traitement de leurs données personnelles par ses services et applications ».

Un autre élément que l’UFC-Que Choisir souhaite obtenir via cette démarche est une indemnisation de 1 000 euros pour chaque consommateur lésé. Toute personne intéressée par ce recours peut se joindre à l’association qui compte déjà 200 consommateurs prêts à se battre.

DES PROCÉDURES QUI SE MULTIPLIENT CONTRE GOOGLE

Ces dernières années ont été très difficiles pour le géant américain. A plusieurs reprises, il a été la cible de reproches au niveau de l’utilisation des données personnelles de ses utilisateurs. L’un des cas les plus marquants concernait Google+ et ses nombreuses failles de sécurité. En plus de la fermeture de son réseau social, l’entreprise a dû verser 30 000 euros de dédommagement à l’UFC-Que Choisir.

C’est elle qui avait saisi le tribunal de grande instance en 2014 à cause des règles de confidentialité de Google+. Au-delà de la nouvelle plainte déposée par l’association, Google a déjà été pointé du doigt par la CNIL en début d’année. Elle a reconnu que l’entreprise forçait le consentement et a dû payer une amende de 50 millions d’euros.

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CLBD
CLBD
4 années

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