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Des scientifiques découvrent l’entrée d’un « tunnel » sur la Lune

Ces cavités protégeraient les bases humaines des radiations, des impacts et des fortes variations de température

Tunnel Lune
— © NASA / GSFC / Arizona State University

Après des années de recherche, des scientifiques viennent probablement d’identifier un accès aux grottes cachées sous la surface de la Lune, où de futures bases humaines pourraient être construites.

Tubes lunaires

La surface de la Lune est parsemée de centaines de cavités pouvant mesurer plusieurs centaines de mètres de diamètre. Connues sous le nom de « puits », celles-ci résultent de l’effondrement d’une partie du plafond d’anciens tubes de lave, qui s’étendraient dans certains cas sur des dizaines de kilomètres.

Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Nature Astronomy, Leonardo Carrer, de l’université Trent, et ses collègues ont réanalysé les données radar du Lunar Reconnaissance Orbiter, relatives à la plus profonde de ces caractéristiques géologiques connues sur notre satellite naturel, située dans la mer de la Tranquillité.

Des simulations et comparaisons étroites aux tubes de lave terrestres indiquent que la cavité souterraine débouche sur une vaste grotte. Située à environ 130 mètres sous la surface, celle-ci mesure à minima 30 mètres de long pour 45 de large.

Si des bases humaines permanentes étaient établies dans les entrailles de cette région lunaire, l’épais couvercle de roche basaltique les surmontant constituerait un bouclier naturel précieux. « Contrairement à la surface lunaire où les températures varient considérablement [entre -150 °C la nuit et 150°C le jour], elles présentent une température interne stable et protégeraient efficacement les colons des radiations et des impacts », écrivent les chercheurs.

Éclairer l’évolution géologique de la Lune

Selon Carrer, l’analyse de roches n’ayant pas été altérées par les conditions hostiles régnant à la surface de la Lune offrirait également une fenêtre unique sur son évolution géologique.

« Elle pourrait fournir des informations cruciales concernant des questions scientifiques clés telles que la chronologie et la durée de l’activité volcanique lunaire, ainsi que la composition réelle de son manteau », souligne le chercheur.

Par Yann Contegat, le

Source: New Scientist

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