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50 ans après, l’identité du tueur du Zodiaque enfin connue ?

Un polytechnicien français assure avoir décrypté les dernières énigmes du tueur

© Warner Bros. – Zodiac

Depuis près de 50 ans, l’identité du tueur du Zodiaque était un énorme mystère. Nul ne savait qui pouvait bien être ce tueur sanguinaire qui a terrorisé la Californie dans les années 60-70. Cependant, il se pourrait qu’un polytechnicien, Fayçal Ziraoui, ait résolu l’énigme.

Pendant des années, le tueur du Zodiaque a sévi en Californie, et malgré les moyens mis en œuvre, il n’a jamais été retrouvé. Il se vantait d’avoir commis près de 37 meurtres, ou encore que le FBO ne le retrouve pas dans des lettres et quatre cryptogrammes. Sur les quatre cryptogrammes envoyés par le Zodiaque, jusqu’ici seulement deux avaient été décryptés : le Z 403 en 1969 et le Z 340 l’année dernière. Le Zodiaque ne faisait que narguer les lecteurs : « J’espère que vous vous amusez beaucoup à essayer de m’attraper. Ce n’était pas moi dans l’émission de télé. »

Cependant, grâce à la récente découverte du contenu du Z 340, Fayçal Ziraoui a réussi à décoder les deux derniers cryptogrammes, le Z 32 et le Z 13. En se basant sur un procédé complexe avec des calculs de trigonométrie, de probabilités, des coordonnées géomagnétiques, etc., mais aussi avec l’aide de nombreux internautes, le polytechnicien a réussi l’incroyable : trouver l’identité du Zodiaque.

En effet, le premier cryptogramme, le Z 32, mentionne un attentat à la bombe sur l’école South Lake Tahoe. Il s’avère qu’un des suspects de l’époque, un certain Lawrence Kaye, habitait seulement à quelques kilomètres de cette école. Puis, Fayçal Ziraoui décrypte le dernier texte, le Z 13. Ce dernier comprenant 13 symboles se réduit à quatre lettres : Kayr. Coïncidence ou non, le surnom de Lawrence Kaye n’était autre que Larry Kay, décédé en 2010. Seulement, nul ne sait si ce « r » ajouté à la fin de Kayr est une erreur. Ou tout simplement là pour brouiller les pistes.

Fayçal Zirouai a fait parvenir ses recherches à la police de San Francisco ainsi qu’au FBI. Cependant, ni le FBI ni la police n’ont fait de déclaration sur cette découverte.

Par Manon Fraschini, le

Source: Allociné

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