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Les dérives de Donald Trump avec les réseaux sociaux ont défrayé la chronique. Au cours des élections présidentielles américaines, l’ancien président a même fini par être banni de nombreuses plateformes. Pour prendre sa revanche, Trump a initialement décidé de lancer sa propre plateforme de réseau social. Mais cela ne semblant pas être suffisant, Trump a décidé de traduire en justice Twitter, Facebook et YouTube.

La guerre est une fois de plus déclarée entre Donald Trump et les réseaux sociaux Facebook, Twitter et YouTube. Évoquant des violations du premier amendement – ou plus précisément de la liberté d’expression – le potentiel recours collectif initié par l’ancien président américain ne vise pas uniquement les plateformes, mais également leurs PDG respectifs, à savoir Mark Zuckerberg, Jack Dorsey et Sundar Pichai. Trump a officiellement annoncé durant une conférence de presse que ses plaintes ont d’ores et déjà été déposées devant le tribunal de district de Miami, en Floride.

Cette décision pourrait mettre à mal les projets de Trump, dans la mesure où Facebook et Twitter notent dans leurs conditions d’utilisation que toute affaire intentée contre eux doit le faire devant certains tribunaux californiens, a rapporté Reuters. Quoi qu’il en soit, « nous remporterons une victoire historique pour la liberté américaine et en même temps, la liberté d’expression », a déclaré Trump, très confiant, durant la conférence. S’il est si confiant, c’est parce qu’il bénéficie encore du soutien de ses partisans. Peu de temps après cette annonce, des entités politiques et autres organisations pro-Trump ont en effet commencé à lancer des collectes de fonds pour soutenir l’action en justice.   

Pour l’instant, aucune des trois entreprises concernées par les plaintes déposées par Donald Trump n’a émis de commentaire sur le sujet.

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David
David
2 années

Si vérité il y a, oui il faut le combattre