© Nasa

Il se forme chaque année au-dessus du pôle Sud un énorme trou dans la couche d’ozone. Si ce phénomène inquiète les experts depuis la fin des années 1970, ces inquiétudes sont encore plus d’actualité dans la mesure où la taille du trou a pris des proportions démesurées en dépassant la taille de l’Antarctique.

La formation d’un trou dans la couche d’ozone dans l’Antarctique est un phénomène annuel qui a été enregistré au cours des 40 dernières années. Ce trou est notamment causé par les produits chimiques fabriqués par l’Homme – tels que le chlore et le brome – qui migrent dans la stratosphère et s’accumulent à l’intérieur du vortex polaire pendant l’hiver arctique, généralement entre le mois d’août et le mois d’octobre. Le trou commence généralement à diminuer en taille à mesure que les températures plus chaudes dominent. En 2020, les scientifiques se sont alarmés de l’ampleur qu’avait prise ce phénomène, dans la mesure où le trou avait une taille de 24 millions de kilomètres carrés, un nouveau record en la matière.

Il semblerait que la situation ne s’est guère améliorée. En effet, le trou dans la couche d’ozone dans l’Antarctique est actuellement plus grand que le continent lui-même. Selon les chercheurs du Copernicus Atmosphere Monitoring Service, le trou de cette année se développe rapidement et dépasse en taille 75 % des trous d’ozone à ce stade de la saison depuis 1979. « Le trou dans la couche d’ozone de 2021 figure désormais parmi les 25 % les plus importants de nos records depuis 1979, mais le processus est toujours en cours. Nous continuerons à suivre son évolution dans les semaines à venir », ont ainsi déclaré les scientifiques du Copernicus, selon un rapport de The Guardian.

Les scientifiques ont également souligné que la couche d’ozone ne sera pas totalement rétablie avant 2060 ou 2070.

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