Bonne nouvelle pour les voyageurs SNCF empruntant régulièrement des TGV et des trains Intercités. Depuis le 1er décembre, la SNCF doit rembourser les billets des voyageurs dont le train a eu 30 minutes de retard ou plus. Une nouvelle qui a de quoi réjouir les usagers même si elle aurait dû être appliquée depuis plusieurs années déjà.

Subir un retard sur son trajet à bord d’un train SNCF est une situation que beaucoup d’usagers ont vécu au moins une fois. Se faire rembourser quand le train en question a du retard en est une autre. Jusqu’à aujourd’hui, la politique de remboursement concernait principalement les TGV et les Intercités ayant une heure de retard au départ ou victimes d’un retard dont la SNCF est directement responsable. Depuis le 1er décembre, les conditions de remboursement en cas de retard ont évolué.

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Désormais, la SNCF se verra dans l’obligation de rembourser les usagers victimes d’un retard de 30 minutes ou plus et empruntant un TGV ou un train Intercité. Le changement le plus notable dans cette politique de remboursement est que la SNCF devra désormais rembourser les voyageurs concernés par ce type de retard et ce, quelle qu’en soit la raison. Par le passé, lors qu’un train était face à un suicide sur les voies ou à des actes de malveillance, les voyageurs n’étaient pas remboursés en cas de retard.

Aujourd’hui, tous les retards de plus de 30 minutes sur ces trains peuvent donc être remboursés à deux exceptions près : en cas d’inondations ou de conséquences vraiment exceptionnelles. Pourtant, cette mesure aurait déjà pu être appliquée il y a bientôt 2 ans. Il existe en effet un texte voté par l’Union Européenne et destiné à donner plus de droits aux voyageurs qui ne pouvaient rien faire face à ce genre de situation. Le 3 décembre 2009, celui-ci a été appliqué dans la majorité des pays membres excepté en France. La raison est simple : un pays membre de l’Union peut demander à être exempté de cette réglementation pendant une durée de 5 ans et celle-ci est renouvelable 2 fois.

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Lors de sa mise en place, la France a choisi d’en être exemptée. Sa dérogation a pris fin en 2014 et depuis, selon le journal Le Parisien, le gouvernement « tergiverse ». Il a fallu attendre l’arrivée des réseaux sociaux et des plaintes massives pour que le remboursement soit finalement adopté. Les voyageurs réguliers du TGV et des Intercités peuvent donc être rassurés. Mais la loi reste la loi… et les retards des TGV OuiGO, les IDTGV, les Transiliens et les TER ne sont toujours pas sujets au remboursement.

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