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Découverte d’un ancien temple égyptien englouti regorgeant de trésors

Il était fréquenté par les pharaons

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Image d’illustration — IG Digital Arts / Shutterstock.com

Des archéologues sous-marins explorant le delta du Nil ont découvert les vestiges d’un temple et d’un sanctuaire regorgeant de trésors, liés respectivement au dieu Amon et à la déesse Aphrodite.

Un temple égyptien majeur

Ces structures faisaient autrefois partie de la ville portuaire de Thonis-Héracléion. Aujourd’hui située dans la baie d’Aboukir, cette cité prospère de l’Égypte antique avait été progressivement engloutie sous les eaux de la Méditerranée en raison de différents phénomènes naturels (affaissement du sol, inondations, raz de marée…).

Selon les archéologues, le temple englouti, s’étant partiellement effondré lors d’un « évènement cataclysmique » au milieu du second siècle avant notre ère, avait été à l’origine érigé pour le dieu Amon, associé à la fertilité et à la régénération.

Selon le communiqué de l’Institut européen d’archéologie subaquatique (IEASM), l’endroit était si important que les pharaons s’y rendaient « afin de recevoir du dieu suprême de l’ancien panthéon égyptien les titres de leur pouvoir en tant que rois universels ».

L’exploration de ses vestiges a conduit à la mise au jour d’un certain nombre d’artefacts précieux, incluant instruments rituels en argent et bijoux en or, ainsi que des récipients en albâtre qui contenaient originellement des parfums ou des onguents gras. Des structures souterraines soutenues par des poteaux et des poutres en bois bien conservés, datant du Ve siècle avant notre ère, ont également été découvertes.

Un sanctuaire grec dédié à Aphrodite également découvert

À l’est du temple, les archéologues ont trouvé un sanctuaire grec. Dédié à Aphrodite, déesse de l’amour, celui-ci abritait également de nombreux artefacts, notamment des objets en bronze et en céramique importés. Ce qui indique que les Grecs, autorisés à s’installer dans la cité et à commercer à l’époque de la dynastie Saïte (688 et 525 avant notre ère), disposaient également de leurs propres sanctuaires.

La présence d’une cache d’armes suggère que des mercenaires grecs étaient présents dans la région à un moment donné pour défendre l’accès à la structure, située à l’embouchure de la branche la plus occidentale du Nil.

En avril dernier, l’exploration de l’ancienne cité romaine de Baia, aujourd‘hui située dans le golfe de Naples, avait également conduit à la découverte de nouveaux trésors antiques.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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