Un YouTubeur spécialiste de la faune découvre une nouvelle espèce de tarentule en Thaïlande

Il existe d’innombrables espèces d’araignées à travers le monde. Le YouTubeur JoCho Sippawat, un passionné d’animaux sauvages, a découvert une nouvelle espèce de tarentule dans le nord-ouest de la Thaïlande. Celle-ci est assez différente de toutes les autres espèces d’araignées d’Asie du Sud-Est.

Un YouTubeur découvre une nouvelle espèce d’araignée

JoCho Sippawat a trouvé la tarentule près de chez lui, lors d’une exploration en forêt dans la province thaïlandaise de Tak. En découvrant l’insecte, il a rapidement envoyé ses photos à l’arachnologue Narin Chomphuphuang de l’université de Khon Kaen. Ce dernier a aidé à confirmer qu’il s’agissait bien d’une nouvelle espèce.

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Des scientifiques sont venus sur place pour collecter des spécimens et mener des enquêtes sur leur mode de vie. Baptisée Taksinus bambus, l’araignée a été officialisée non seulement comme une nouvelle espèce, mais également comme un nouveau genre en juillet 2020. Elle a été nommée ainsi en l’honneur du roi Taksin le Grand, dont le règne date du XVIIIe siècle.

Concernant ses caractéristiques physiques, la tarentule mesure entre vingt et trente centimètres. Elle a un corps gris foncé ou noir, avec des bandes dorées sur chacune de ses pattes.

Une espèce unique

Les scientifiques ont été surpris de constater que Taksinus bambus vivait à l’intérieur des tiges de bambou. « Cette espèce est unique car elle est associée au bambou, et nous n’avons jamais observé cette espèce de tarentule dans aucune autre plante. Il n’est pas exagéré de dire que ce sont désormais les tarentules les plus rares de Thaïlande », a déclaré Chomphuphuang.

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En Asie du Sud-Est, la plupart des tarentules vivent sur le sol ou dans les arbres. En dehors de cette nouvelle espèce, aucune autre ne vit dans une plante bien spécifique. Les chercheurs soulignent toutefois qu’elle n’est pas capable de creuser des trous dans les bambous. Ils supposent ainsi que les araignées viennent se refugier dans ces plantes après le passage d’autres animaux, comme des rongeurs, des vers de bambous ou autres.