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Cette start-up britannique souhaite lancer un tampon qui détecte les IST

Un dispositif qui pourrait favoriser le dépistage, réduire les temps d’attente et améliorer l’accès aux soins

tampon
© Marco Verch Professional Photographer / Flickr

À une époque où la science révolutionne les soins de santé, une start-up britannique a dévoilé une solution ingénieuse pour redéfinir le maintien de la santé des femmes : des tampons qui peuvent également servir de kit de test discret pour les infections sexuellement transmissibles comme la gonorrhée.

Daye, une start-up spécialisée dans la santé gynécologique au Royaume-Uni, a créé un tampon permettant de dépister les infections sexuellement transmissibles (IST). Le dispositif a été nommé le « STI Diagnostic Tampon ». Il utilise une réaction en chaîne par polymérase (PCR) pour tester cinq IST différentes : la chlamydia, la gonorrhée, la trichomonase, les mycoplasmes et l’ureaplasma. L’objectif du kit de dépistage est d’accélérer le diagnostic et le traitement des IST, en particulier pour les groupes de patients qui ressentent de l’anxiété ou de la gêne à l’idée de passer d’autres types de tests gynécologiques.

Après avoir subi tous les tests nécessaires, ce tampon est désormais disponible sur le marché. Il est vendu 99 livres (113 euros). Pour 29 livres (33 euros) supplémentaires, les utilisateurs peuvent obtenir une consultation complète sur leurs résultats avec une infirmière. Les utilisateurs qui n’achètent pas ce supplément facultatif, mais dont le test est positif pour une IST, recevront tout de même un appel gratuit de cinq minutes pour leur expliquer leurs résultats. Si le prix de ce tampon reste assez élevé, il faut admettre qu’il s’agit d’un dispositif très pratique, non invasif et plus facilement accessible comparé à d’autres types de tests.

Notons que Daye n’a pas encore fini d’améliorer son dispositif, et l’entreprise prévoit de le perfectionner pour que le tampon puisse permettre de détecter d’autres IST. Par ailleurs, voici un tampon intelligent pour détecter l’endométriose.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: ZME Science

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