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Les victimes de violences conjugales peuvent stocker des preuves sur un site protégé

Les victimes peuvent ajouter des documents, photos, enregistrements sonores et toutes sortes de témoignages sur la plateforme

― UfaBizPhoto / Shutterstock.com

Depuis lundi 23 novembre, les victimes de violences (conjugales entre autres) ont accès à un site Internet. Ce dernier leur permet de conserver toutes sortes de preuves dont des documents et des témoignages, sur les violences subies. Voici comment il fonctionne.

Un site pour aider les victimes de violences

Nommé « Mémo de Vie », le site offre la possibilité aux victimes de tenir un journal répertoriant des photos, des enregistrements sonores et toutes sortes de documents (médicaux et officiels) qui prouvent leur calvaire. Créé par la fédération France Victimes en étroite collaboration avec le gouvernement, le site permet également d’évaluer le sentiment de danger auquel fait face la victime. L’objectif de la plateforme est d’aider « les victimes à prendre conscience de leur situation », indique Service-Public.

Olivia Mons, porte-parole de France Victimes, justifie la création de cette plateforme gratuite : « Il faut garder des traces, même si ce qui est inscrit dans ‘Mémo de Vie’ ne constitue pas une preuve, dans une enquête ça permet de confronter le mis en cause avec des éléments. C’est aussi une béquille mémorielle, et on sait que les traumatismes peuvent créer des troubles de la mémoire. »

― spixel/ Shutterstock.com

L’objectif est d’aider 20 000 victimes par an

Fort heureusement, le site web peut être quitté rapidement grâce à un bouton « Vite, je quitte » écrit en rouge et situé en bas à droite de l’écran. Après avoir quitté la page, la victime est redirigée vers le site de Météo-France. Par ailleurs, il est impossible de retourner en arrière : les traces sont cachées et la personne est protégée.

Cette idée vient d’une proposition citoyenne postée sur le site make.org. Elle a été mise en place avec l’aide de victimes de violences conjugales. Éric Dupond-Moretti, Élisabeth Moreno et Marlène Schiappa font également partie du projet qui sera étendu à grande échelle dès le premier semestre 2021.

Par Justine Dumont, le

Source: 20 minutes

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