On a beau être en relative bonne santé, il peut toujours arriver qu’un souci médical vienne perturber le cours de notre vie. Mais si on se compare à la société d’il y a deux siècles, on remarque que notre espérance de vie a doublé : si bien qu’au lieu d’atteindre 40 ans… Nous pouvons vivre jusqu’à 80 ans et vivre « une seconde vie ».

L’espérance de vie moyenne sur Terre a doublé en l’espace de plusieurs décennies : aux États-Unis, elle est passée de 35-40 ans en moyenne à 80 ans. Ce qui nous ouvre de plus belles perspectives dans la vie future : nous pouvons maintenant faire des plans après la retraite, profiter du temps qui passe sans nous dire qu’un simple rhume peut porter sérieusement atteinte à notre vie. Les progrès médicaux ont fait un bond significatif en quelques décennies et cela s’en ressent donc sur notre espérance de vie.

Ainsi, des maux autrefois inconnus ou mal traités comme les gangrènes peuvent être rapidement soignés, avant qu’on ne meure ou qu’on ne perde son membre. Toutes les malformations cardiaques ou d’autres organes peuvent être soignées grâce à des prothèses, les greffes d’organes ont pu sauver de nombreuses vies. Les morsures d’animaux contenant des bactéries ou des maladies peuvent également être soignées tandis qu’une personne qui se noie peut potentiellement être ramenée à la vie par un sauveteur grâce aux techniques de réanimation. Il y a beaucoup d’autres exemples. Mais ce n’est qu’un des facteurs de l’expansion de notre espérance de vie.

L’autre raison avancée est le traitement et l’accès courant à l’eau potable pour une grande partie de la population, même si les pays démunis n’en bénéficient pas. En 1854, une épidémie de choléra a sévi en plein cœur de Londres. Après plusieurs repérages, le scientifique John Snow a déterminé que la cause de cette épidémie était justement due à de l’eau d’égouts fuitant des conduits de canalisation. Certains historiens avancent que l’eau potable et courante a permis de faire baisser de moitié la mortalité de la population terrestre.

L’amélioration des conditions d’hygiène dans l’ensemble des sociétés occidentales a amené une réduction de contamination aux microbes et donc de contraction de maladies bactériennes. La nutrition a également joué un rôle dans ce recul de la mortalité puisque de graves maladies liées à la malnutrition pouvaient faire leur apparition dans les quartiers pauvres des villes comme Londres, Paris ou encore certaines grandes villes américaines. Parmi ces maladies, le scorbut, dont la cause principale est le manque d’apports en vitamine C.

Cependant, quelques théories viennent casser ce schéma-là puisque selon certaines personnes, l’espérance de vie d’un être humain a toujours été d’environ 80 ans. Pour elles, si l’espérance de vie moyenne dans le monde était aussi basse autrefois, c’est justement parce qu’il s’agissait d’une moyenne… Et donc qu’elle tenait également compte des nombreux cas de mortalité infantile, qui font forcément baisser la moyenne. Depuis, avec les progrès médicaux, la mortalité infantile n’est plus aussi répandue et se cantonne encore à quelques régions du monde. Ce qui expliquerait pourquoi la moyenne de l’espérance de vie a doublé en l’espace de plusieurs décennies.

C’est une belle avancée pour l’homme que de voir que son espérance de vie s’est autant améliorée grâce aux progrès de la science, de la médecine et de certaines pratiques que n’avaient pas nos ancêtres. L’avantage de cette augmentation : nous avons plus de temps pour faire les choses qui nous plaisent. Mais tout ça peut avoir un prix. Ce n’est pas parce que nous vivrons plus longtemps que nous vivrons dans de meilleures conditions et que nous serons forcément plus heureux… Et vous, que comptez-vous faire lors de votre « seconde vie » ?

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