
Il n’est pas du tout évident de travailler dans des conditions d’isolement extrême, comme c’est le cas pour les scientifiques qui sont stationnés dans les bases de recherche en Antarctique. Dans ce cas-ci, les tensions sont montées si haut que les missionnaires ont demandé à être secourus après avoir reçu des menaces de mort.
Un membre d’une équipe de recherche sud-africaine de neuf personnes sur une base isolée de l’Antarctique a accusé un collègue d’agression physique, d’agression sexuelle et de menaces de mort, demandant que des mesures immédiates soient prises. Les accusations ont été formulées dans un courriel envoyé depuis la base et partagé avec le média sud-africain Sunday Times, et il y est précisé que l’agresseur semblait souffrir de troubles mentaux. La personne qui porte ces allégations a déclaré craindre pour sa sécurité et celle de ses collègues à la base de recherche Sanae IV.
« Son comportement est devenu de plus en plus flagrant et j’éprouve de grandes difficultés à me sentir en sécurité en sa présence. Il est impératif que des mesures immédiates soient prises pour assurer ma sécurité et celle de tous les employés », a écrit le chercheur dans son courriel. Par la suite, un porte-parole du gouvernement sud-africain a confirmé qu’il y avait bien eu une agression à la station, sans en préciser la gravité. Le porte-parole a cependant tenu à préciser que l’information concernant une agression sexuelle était inexacte. Par ailleurs, le déclenchement d’un plan d’intervention prévoyant le recours à des professionnels qualifiés par l’agence gouvernementale pour la médiation a aussi été annoncé.
Par la suite, le ministère sud-africain de l’Environnement a déclaré que la situation était désormais sous contrôle et que l’agresseur avait déjà écrit une lettre d’excuse à la victime. Notons que ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit dans les stations de recherche isolées de l’Antarctique. Par ailleurs, une tuyauterie insoupçonnée a été découverte sous l’Antarctique.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: IFL Science
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