intelligence artificielle
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Robert Reich, le directeur associé de l’Institut pour l’intelligence artificielle centrée sur l’Homme de Stanford a fait une annonce forte. Il estime que le cortex frontal du cerveau des scientifiques de l’IA est largement sous-développé. Explications.

« Les chercheurs en IA ressemblent davantage à des adolescents en phase terminale », a déclaré Robert Reich, comparant ceux du domaine encore très en développement de l’IA à ceux de la technologie biomédicale plus poussés de l’éthique. « Ils sont nouvellement conscients de leur pouvoir dans le monde, mais leur cortex frontal est massivement sous-développé. En conséquence, leur sentiment de responsabilité sociale n’est pas si grand. »

Le directeur a notamment expliqué que les adolescents sont souvent des amateurs de sensations fortes et les personnes qui travaillent dans l’intelligence artificielle, notamment les plus jeunes, évoquent fréquemment la manière dont la technologie non réglementée qu’ils construisent pourrait anéantir l’humanité. Malgré les risques, ils continuent de développer l’IA.

Par ailleurs, Robert Reich fait référence aux spécialistes de la technologie qui veulent vivre éternellement. Nombreux sont ceux à vouloir y parvenir grâce à l’intelligence artificielle. « Quiconque a été adolescent ou connaît un adolescent le sait : les adolescents se considèrent généralement comme invincibles. »

Dernier argument du directeur : il est fréquent que les plus jeunes remettent en question les questions les plus existentielles de la vie. « Certains peuvent affirmer que la quête pour construire l’IA est une quête pour faire de même. » 

Qu’en pensez-vous ? Par opposition à ces propos, comme on vous en parlait en février 2023, les pigeons sont des maîtres à hauteur de l’intelligence artificielle.

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