Pour faire face à l’épidémie de coronavirus, chacun tente de se protéger au mieux et de manière souvent différente. Cela est notamment le cas pour les plus riches qui ne s’y préparent pas de la même manière. En effet, face à la pandémie, ils sont prêts à dépenser sans compter afin de survivre.

Aucune dépense épargnée pour survivre face à l’épidémie de coronavirus 

Face à l’épidémie de coronavirus, les plus riches sont prêts à faire des dépenses, parfois des plus impressionnantes, pour se protéger. Même si les autorités sanitaires recommandent le port du masque uniquement aux malades et aux personnels soignants, les plus fortunés n’hésitent pas à se ruer dans les magasins et les sites d’achats en ligne, afin de se procurer des masques, y compris les plus coûteux. En effet, par exemple, chez C.O. Bigelow Apothecaries, la plus vieille pharmacie d’Amérique, les masques N95 sont désormais en rupture de stock. Justin O’Connor, un des employés de cette pharmacie, a rapporté au New York Times que les clients les plus riches n’hésitent plus à se servir de leur célébrité afin d’en obtenir. Le chirurgien général Jerome M. Adams avait pourtant demandé il y a quelques jours de s’abstenir de tenter le tout pour le tout afin de se procurer des masques. Certains masques de luxe, dont celui de la marque Airinum, sont d’ailleurs vendus entre 69 et 99 $.

Les gels hydroalcooliques deviennent aussi un luxe pour les plus aisés. Par exemple, chez Byredo, le gel “notes florales de poire et bergamote” vendu à 35 euros est déjà en rupture de stock. Les “survival kits” de la marque Judy à plus de 200 $ sont également presque en rupture. “Le modèle de commande a considérablement changé et les gens cherchent à saisir les produits tant qu’ils le peuvent”, a également rapporté Alastair Dorward, directeur général de la marque Olika.

— Salov Evgeniy / Shutterstock.com

Tout le monde en jet privé et prêt à s’isoler sur des yachts privés

L’épidémie de coronavirus pousse également les Américains les plus riches à modifier leur quotidien. En effet, certains d’entre eux ne souhaitent plus voyager dans des avions publics et réalisent désormais uniquement leurs vols dans des jets privés. L’entreprise californienne Southern Jet avait d’ailleurs récemment envoyé des mails avec le slogan suivant : “Évitez d’attraper le coronavirus, volez privé ! Demandez un devis dès aujourd’hui !” La peur est donc pour eux synonyme d’opportunité. Nombreux sont ceux qui ont également qualifié ce slogan de “répugnant et de mauvais goût”, comme l’a expliqué Éric Sanchez, directeur des ventes de l’entreprise. “Nous n’essayions pas d’inciter à la peur avec ce courrier. Nous voulions simplement montrer que le coronavirus peut être une menace sérieuse pour le public et nous sommes heureux de pouvoir offrir un service qui peut éventuellement offrir une sécurité supplémentaire.

En janvier 2020, le nombre de vols en jets privés entre Hong Kong et l’Australie ou l’Amérique du Nord a augmenté de 214 %, comme l’a rapporté Quartz. Un aéronef de douze à quatorze passagers pour un aller-retour entre New York et la Chine coûterait ainsi entre 220 000 et 265 000 euros. Pourtant, même en empruntant des jets privés, les germes du virus sont tout de même toujours présents. En effet, les passagers mangent et touchent les parois intérieures de l’avion, ce qui n’empêche pas le virus de s’y propager.

Par ailleurs, ceux qui empruntent des jets privés modifient souvent leurs projets de voyages vers des destinations bien plus isolées. En effet, certaines personnes riches ont rapporté à Bloomberg News être prêtes à s’envoler pour des cabanes dans l’Idaho si la situation empire. D’autres, comme en Italie, préfèrent s’isoler sur des yachts privés. “C’est tout à fait logique. Vous gardez votre famille confinée dans un très petit environnement qui devrait être propre (…). De votre jet privé directement sur le tarmac, vous passez directement sur votre yacht, sans avoir de contact avec l’extérieur”, a rapporté Jennifer Saia, présidente de B&B Yacht Charter à Newport. 

Des urgences VIP

Par ailleurs, en matière de soins, les plus riches tentent d’échapper aux urgences pour se faire soigner en se tournant vers des services de “concierges médicaux”. Ceux-ci leur offrent des salles VIP, un service de spécialistes 24h/24 mais aussi un accès à des stocks de traitements antiviraux (Tamiflu et Xofluza) ou respiratoires (Alubertol et Sudafed). Ces traitements permettent avant tout d’atténuer leur stress face à la propagation de l’épidémie de coronavirus. 

Pour cela, le fournisseur new-yorkais Sollis Health leur propose des abonnements familiaux d’environ 8 000 $ par an avec notamment des salles d’urgence VIP. Le docteur Ben Stein, directeur médical de Sollis, a également expliqué que les demandes d’intégration dans ces services VIP ont fortement augmenté. 

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Anonyme
Anonyme
4 années

Bonjour , les riches dites vous se préparent autrement que nous pauvres pêcheurs , une solutions taxés les un peux plus afin qu’ils participent eux aussi , à soigner les personnes infectés , et ceux qui vont être mis au chômage , car tout le monde ne peut pas faire… Lire la suite »

ozerfil
ozerfil
4 années

La populace n’est plus testée au coronavirus – devant une suspicion, l’isolement direct à la maison lui suffit bien ! On apprend pourtant tous les jours qu’un homme politique a été mis à l’isolement/hospitalisé parce qu’il a été testé positif… mais AUCUN n’est GRAVEMENT atteint : égalité de détection, de… Lire la suite »