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Le mystère de la rareté des diamants roses finalement élucidé

Cette découverte promet de faciliter la recherche de nouveaux gisements

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— Byjeng / Shutterstock.com

Une équipe australienne a récemment percé les secrets de la rareté des diamants roses. Selon les scientifiques, une telle découverte promet de faciliter la recherche de nouveaux gisements.

La rupture d’un ancien supercontinent

Extrêmement rares, les diamants roses extraits jusqu’à présent proviennent à plus de 80 % de la mine d’Argyle, en Australie-Occidentale. Comme leurs homologues classiques, ceux-ci se sont formés à une profondeur d’environ 150 kilomètres et étaient au départ incolores. Survenue il y a environ 1,85 milliard d’années, la collision de deux masses terrestres, constituant aujourd’hui les parties nord et ouest de l’Australie, a déformé leurs structures cristallines, les amenant à réfléchir différemment la lumière.

Afin de déterminer quand et comment les diamants roses étaient remontés à la surface, Hugo Olierook, de l’université Curtin, et ses collègues ont analysé des échantillons provenant du gisement australien, fermé en 2020.

L’utilisation de la radiométrie pour dater les roches environnantes a révélé que les diamants roses s’étaient déposés près de la surface il y a 1,31 à 1,25 milliard d’années, coïncidant avec l’éclatement du supercontinent Nuna.

Si les parties nord et ouest de l’Australie sont restées liées, elles ont été suffisamment distendues pour que du magma contenant les fameux diamants roses remonte des profondeurs de la Terre et colmate les brèches, formant une cheminée volcanique connue sous le nom de « diatrème ».

Des gisements plus accessibles

Détaillées dans la revue Nature Communications, ces découvertes pourraient faciliter la recherche de ce type de pierres précieuses, en identifiant les parties du globe s’étant étirées par la passé à la suite d’une rupture continentale.

« À ce jour, la plupart des diamants ont été découverts au coeur d’anciens continents, mais l’emplacement inhabituel du gisement d’Argyle suggère que d’autres richesses pourraient se cacher à leur lisière, qui a toujours été négligée », estime Olierook.

Par Yann Contegat, le

Source: New Scientist

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