Plus que deux pupilles
Exemples d’animaux avec ce trait : chats, lamas, chevaux, raies, quelques requins
Oui, certains des exemples cumulent parfois plusieurs types de pupilles. Ce n’est pas une erreur, car à la lumière très vive, certains animaux vont restreindre leurs pupilles de manière à créer de nouvelles possibilités. Cette particularité concerne les animaux qui ne sont pas strictement actifs le jour ou la nuit.
Les chèvres sont par exemple capables de réduire leurs pupilles horizontales pour en former une plus compacte, en forme d’haltère, comportant ainsi des ouvertures pour chaque extrémité. Quand des pupilles verticales sont rétrécies pour donner lieu à une fente, la lumière entrera par les coins supérieurs et inférieurs… En bref, les animaux sont capables d’adapter leurs yeux pour mieux apprivoiser les différentes luminosités qu’ils sont capables de rencontrer, ce que nous ne sommes que très partiellement capables de faire, avec notre pupille unique, mais développée.
Si l’on exporte ce principe dans le domaine de la photographie, pour une compréhension plus simple, on remarque que la mise au point est beaucoup plus nette et unique.
