Aller au contenu principal

Le Grand avaleur : cette créature abyssale capable d’engloutir des proies bien plus grosses qu’elle

Les yeux plus gros que le ventre ?

Grand avaleur
— © Emőke Dénes / Wikimedia Commons

Dans les profondeurs des océans évolue une créature à l’apparence aussi singulière qu’effrayante : le Grand avaleur, connu pour gober des proies nettement plus imposantes que lui.

Chiasmodon niger

Ne vous fiez pas à sa petite taille. Bien qu’il ne dépasse pas 25 centimètres de long, Chiasmodon niger peut avaler des poissons jusqu’à quatre fois plus longs et dix fois plus massifs que lui. Évoluant dans les eaux tropicales et tempérées des océans Atlantique, Pacifique et Indien, cette espèce est généralement observée à des profondeurs comprises entre 700 et 3 000 mètres.

Brillamment adapté à la vie dans les abysses, le Grand avaleur possède un corps sombre et dépourvu d’écailles, l’aidant à tromper la vigilance de ses proies et de ses potentiels prédateurs.

Une fois sa victime repérée, ce chasseur solitaire à l’estomac extensible fond sur elle la gueule béante et l’engloutit rapidement. Agissant comme un véritable piège, les dents pointues garnissant ses mâchoires et son palais pointent vers son œsophage, afin d’empêcher la malheureuse de s’échapper.

Une stratégie radicale mais pas infaillible

Cette stratégie radicale n’est cependant pas infaillible : Très occasionnellement, des spécimens de C. niger au ventre enflé peuvent être observés flottant à la surface. Ce qui se produit généralement lorsque la proie avalée est si grosse qu’elle commence à se décomposer (un processus libérant de grandes quantités de gaz) avant que son hôte n’ait pu la digérer.

En 2007, un cas particulièrement frappant avait été observé au large des îles Caïmans, avec la dépouille d’un Grand avaleur de 19 centimètres de long seulement, dont les entrailles renfermaient un escolier serpent en mesurant près de 90.

Pour aller plus loin, découvrez également ces 12 animaux terrifiants qui vivent dans l’obscurité des abysses.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

Étiquettes:

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *