Un des mystères de la science les plus persistants est l’impulsion qui a poussé les organismes apparus dans l’eau (jusqu’en 2017, les théories les plus répandues placent l’apparition de la vie au fond des océans) à se développer sur la terre ferme. C’est-à-dire cette transition chez des êtres passant d’un milieu à l’autre. 

En 1938 en Afrique du Sud, la conservatrice d’un musée d’histoire naturelle fait une découverte majeure : elle voit dans l’océan, nageant sous ses yeux, un poisson que l’on avait toujours cru éteint avec les dinosaures, il y a 65 millions d’années, le cœlacanthe. Un autre spécimen, pêché au large des Comores 14 ans plus tard, pourra être étudié.

Le poisson, vieux de 300 millions d’années, a très peu évolué et présente une structure plus proche des vertébrés possédant quatre membres (vous, moi, les chevaux, les oiseaux) que des poissons eux-mêmes. Ce qui signifie que le cœlacanthe semble être un lien entre la vie dans les profondeurs et la vie à la surface — par exemple, la structure osseuse de ses nageoires ressemble à celle du squelette des mammifères.

(Les sous-titres en français sont disponibles.)

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