© Amanda Hinault / Flickr

La loi de bioéthique qui rend possible l’élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples lesbiens et aux femmes seules a été définitivement adoptée ce mardi 29 juin après deux ans de débats.

Un long combat se termine

C’est la fin d’un long combat pour les associations LGBT ! Ce mardi 29 juin, le Parlement a définitivement adopté la PMA pour toutes après deux ans de débats. L’extension de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires est la mesure phare du projet de loi bioéthique. Elle est déjà autorisée dans de nombreux pays européens tels que l’Espagne, le Portugal, la Suède ou encore la Grande-Bretagne.

Evoquée par François Hollande, puis promise par Emmanuel Macron, l’adoption de cette loi a pris du retard notamment en raison de la pandémie. Elle a été validée par 326 voix contre 115 et 42 abstentions. Les textes prévoient « que des premiers enfants puissent être conçus avant la fin de l’année 2021 », a expliqué le ministre de la Santé, Olivier Véran. Selon un sondage Ifop, 67 % des français sont désormais favorables à la PMA pour toutes.

— J-photographe-videaste / Shutterstock.com

Encore des limites

La loi bioéthique met également fin à l’anonymat pour les donneurs de sperme, autorise l’autoconservation des ovocytes pour toutes, et annule la période de quatre mois d’abstinence pour les homosexuels qui souhaitent donner leur sang.

Plusieurs associations LGBT saluent l’ouverture à la PMA pour toutes mais dénoncent encore des limites : les hommes trans sont par exemple exclus de l’accès à la PMA et le recours à la technique appelée « ROPA », c’est-à-dire la possibilité pour la femme du couple qui ne porte pas l’enfant de donner ses ovocytes à sa conjointe, a également été écarté par le gouvernement, rapporte BFM TV.

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