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Des dizaines de pingouins menacés d’extinction tués après avoir été piqués par des abeilles

Pourtant, les deux espèces n’ont habituellement aucune interaction

― Olena Granko / Shutterstock.com

Vendredi 17 septembre, 63 manchots du Cap ont été trouvés morts sur une plage à une quarantaine de kilomètres du Cap, dans le parc national de Table Mountain, en Afrique du Sud. Selon les scientifiques, un essaim d’abeilles serait à l’origine de cette tragédie.

Des piqûres autour des yeux

Des dizaines de pingouins en Afrique du Sud et menacés d’extinction ont été tués après avoir été piqués par des abeilles. Les pingouins retrouvés sans vie sur une plage ont été emmenés pour subir une autopsie, menée dans le cadre d’une enquête demandée par les autorités sud-africaines responsables des parcs nationaux (SANParks). D’après les scientifiques ayant participé à cette enquête, les manchots auraient été tués par des piqûres d’abeilles entre le jeudi 16 et le vendredi 17 septembre 2021.

« Nous pensons que les oiseaux ont succombé aux toxines des piqûres d’abeilles. Les oiseaux ne sont pas comme les autres mammifères et sont plus sensibles au poison. Or, certains avaient plus de vingt piqûres sur le corps, ce qui a causé une défaillance massive des organes », ont déclaré les scientifiques.

Aucune autre blessure physique n’a été observée sur les animaux. David Roberts, vétérinaire clinique de la Fondation d’Afrique australe pour la conservation des oiseaux côtiers, a expliqué que les piqûres d’abeilles étaient localisées autour des yeux des manchots. Selon lui, les scientifiques n’ont pas pu déterminer la raison de l’attaque, ni pourquoi les manchots n’ont été piqués qu’autour des yeux.

Une attaque inhabituelle

Le lendemain, un autre manchot a été retrouvé mort sur une plage voisine avec des piqûres autour des yeux. Les scientifiques pensent que celui-ci a également succombé lors de la première attaque, et non lors d’une seconde attaque. C’est le seul autre cas rapporté jusqu’à présent. Une telle tragédie ne risque pas de se reproduire de sitôt. Les abeilles à l’origine de l’hécatombe font partie de l’écosystème local et n’attaquent normalement pas les manchots. Ainsi, la colonie de manchots a probablement dérangé les abeilles pour que celles-ci se sentent menacées et passent à l’attaque.

Pour rappel, les manchots du Cap vivent en colonie sur 24 îles entre la Namibie et la baie d’Algoa, près de Port Elizabeth, en Afrique du Sud. Il s’agit d’une espèce en danger d’extinction. D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), seuls 13 000 couples de ces manchots ont été recensés dans le monde en 2019.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: Live science

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