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Même si la pandémie de Covid-19 a fait un grand nombre de victimes, tout autant d’individus ont réussi à guérir de cette maladie, et certains n’ont même jamais attrapé le virus. Selon une nouvelle étude, l’immunité dont certaines personnes bénéficient face au SARS-CoV-2 pourrait être génétique.

Une nouvelle piste sur les causes de la résistance au Covid-19

Depuis l’apparition du Covid-19 en 2019, plus de 243 millions d’individus ont été infectés, selon les statistiques officielles ; et 5 millions d’entre eux ont trouvé la mort à cause de cette terrible maladie. Si l’on observe ces chiffres sur un angle purement statistique, on peut constater qu’un grand nombre d’individus a pu guérir de la maladie, et un nombre encore plus grand semble avoir évité le virus. On peut expliquer cette disparité par le fait que certaines personnes attrapent le virus sans tomber malades, et sans être mentionnées dans les statistiques. En effet, si certaines personnes tombent gravement malades quand elles attrapent le virus, il en existe d’autres qui n’ont absolument aucun symptôme.

La manière imprévisible dont se manifeste le Covid-19 d’une personne à une autre a toujours intrigué les scientifiques ; et depuis le début de la pandémie, les chercheurs ont essayé de comprendre comment les individus asymptomatiques développaient une résistance au virus. De nombreuses pistes ont été explorées sur ce sujet, et dans une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Immunology, un groupe international de chercheurs a évoqué la possibilité selon laquelle cela serait lié à la génétique. Dans le cadre du projet Covid Human Genetic Effort (COVIDHGE), les chercheurs vont ainsi chercher à savoir qui sont ces personnes génétiquement protégées contre le Covid-19.

Si une telle étude n’a pas pu être réalisée jusqu’à présent, c’est parce qu’identifier les personnes potentiellement immunisées génétiquement contre cette maladie est difficile, dans la mesure où il va à l’encontre de l’éthique d’exposer quelqu’un au virus pour voir s’il va oui ou non tomber malade. Bien évidemment, cette méthode n’est pas celle qui sera utilisée dans le cadre du COVIDHGE. En fait, les chercheurs comptent s’appuyer sur la recherche d’individus susceptibles d’avoir été fortement exposés au virus, mais qui n’ont présenté aucun signe de maladie.

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Une étude qui nécessitera la collaboration de tous

Les principales cibles de l’étude sont notamment les individus ayant vécu dans un foyer où un membre est symptomatique, tandis que l’autre est non seulement asymptomatique, mais a également été confirmé négatif au Covid-19 par un test PCR. Autrement dit, les scientifiques recherchent des individus qui ont été fortement exposés au virus sans jamais avoir été infectés par celui-ci, a expliqué New Atlas. « Nous considérerons ensuite les individus exposés dans des cas d’exposition sans équipement de protection individuelle, pendant au moins 1 heure par jour, et pendant les 3 à 5 jours au cours de l’apparition des premiers symptômes [chez les individus infectés] », ont expliqué les chercheurs.

Actuellement, les scientifiques du COVIDHGE ont déjà réussi à recruter 400 personnes répondant à leurs critères de sélection, mais ils en recherchent encore davantage. « Le recrutement collaboratif des participants à l’étude se poursuit et les sujets du monde entier sont les bienvenus », ont en effet souligné les chercheurs. Notons que cette étude ne se borne pas à mieux comprendre la manière dont certaines personnes arrivent à facilement éviter le Covid-19. À terme, l’objectif des chercheurs est de trouver de meilleurs traitements, ou de meilleurs vaccins pour lutter contre le virus et mettre définitivement fin à la pandémie.

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louis
louis
2 années

je suis immunisé car je suis un avengers !pas question d’etre vacciné !!