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Mais où sont donc les extraterrestres ? Est-on au moins sûr qu’ils existent ? Malheureusement, jusqu’à présent, nous n’avons aucune certitude à ce sujet. Quoi qu’il en soit, il existe de nombreuses théories qui pourraient expliquer qu’on n’ait jamais interagi avec des aliens. Une nouvelle solution au paradoxe de Fermi vient notamment de faire surface.
Qu’est-ce que le « grand filtre » ?
L’Univers est vraiment immense et, étant donné que c’est le cas, il est légitime de penser que nous ne sommes sûrement pas les seuls êtres intelligents dans ce vaste Univers. Pourtant, de manière assez contradictoire, l’humanité ne semble avoir eu jusqu’à présent aucun signe pertinent de l’existence extraterrestre. C’est de cette contradiction que sont nées les séries de questions qui définissent le paradoxe de Fermi. Depuis que ces questions ont été initialement proposées par Enrico Fermi en 1950, plusieurs réponses ont été proposées.
Tout récemment, l’astrophysicien Michael Garrett a proposé une nouvelle solution intéressante et originale au paradoxe de Fermi. Dans un nouveau papier publié dans la revue Acta Astronautica, il a proposé que si nous n’avons pas rencontré de vie extraterrestre intelligente jusqu’à présent, ce serait peut-être à cause de l’intelligence artificielle. Pour comprendre ce cheminement d’idée, il faut revenir à l’une des solutions les plus couramment proposées au paradoxe de Fermi, à savoir le concept de « grand filtre ».
Initialement défini par le professeur Robin Hanson en 1998, le « grand filtre » est une sorte de barrière qui empêche le développement d’une civilisation suffisamment intelligente pour qu’elle puisse établir un contact avec une autre civilisation intelligente – comme les humains, par exemple. Cette barrière empêcherait ainsi ces civilisations de se développer suffisamment pour générer des signaux capables de perturber leur environnement interstellaire, des signaux qui pourraient être détectables depuis la planète Terre.
Pourquoi l’IA nous empêche de faire la rencontre d’extraterrestres ?
La nature exacte du grand filtre n’est pas figée. Il peut s’agir d’un problème biologique qui empêcherait l’émergence de la vie en elle-même. Il peut aussi s’agir d’un développement technologique ou des situations environnementales qui empêcheraient une civilisation de prospérer durablement et de continuer son évolution. Dans le cas des êtres humains, on peut notamment faire une certaine analogie avec les armes nucléaires, le réchauffement climatique ou encore la frappe d’un astéroïde sur la planète.
C’est cette deuxième hypothèse que Michael Garrett a exploré sa théorie selon laquelle l’IA pourrait être un grand filtre qui empêche le développement de grandes civilisations extraterrestres. Si l’IA est indéniablement un outil des plus pratiques et performant, elle peut aussi être très dangereuse. Outre le fait qu’elle puisse devenir une superintelligence artificielle dont l’intelligence dépasse celle de ses créateurs, une IA non autonome peut être dangereuse en étant utilisée comme une arme qui mènera à l’autodestruction de ses créateurs.
Cette hypothèse a été basée sur la manière dont l’IA est en train d’être développée et utilisée par les humains. Comme nous avons pu le constater au cours des dernières années, l’IA a émergé puis s’est développée très rapidement. Pourtant, les mesures de contrôle pour cadrer ce changement et les solutions d’anticipation en cas de problèmes liés à la domination de l’IA sont quasiment inexistantes. La meilleure solution d’anticipation face à l’IA est notamment de devenir une espèce interplanétaire. Malheureusement, l’humanité n’est pas assez technologiquement avancée pour y arriver, et cela pourrait signer notre perte. Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: IFL Science
Étiquettes: intelligence artificielle, extraterrestre, paradoxe de fermi
Catégories: Actualités, Espace
Bonjour ;
Je pense que si nous n’avons jamais rencontré d’extraterrestres, c’est parceque on les croit évolués avec des engins etc…
Lorsqu’on parierai volontier qu’ils ont du mal à sortir de leurs civilisations préhistoriques.Mmais on peut supposer qu’effectivement ils sont extrêmement évolués, mais ce qu’on est sûr c’est qu’ils ne sont pas curieux ni sympatiques, ou qu’ils manquent d’initiative voir ils sont clonés par eux même.
Bonne journée Dominique Chartier Rennes Bretagne France
Quel imbroglio votre com ! Apprenez donc à écrire et surtout à vous relire avant de publier. C’est sûr, des extraterrestres ne risquent pas de faire appel à vous pour se faire connaître.
Tout cela est passionnant et inquiétant à la fois. Faut-il (fallait-il ?) aller « si loin » avec l’informatique pour arriver à l’IA ? C’est une question que je me pose… Je pense que toute civilisation comme l’humanité, qui fonctionne constamment par « essai-erreur-correction » ne pourra jamais arriver à se dépasser suffisamment en bonne intelligence (sans se faire la guerre à elle-même par exemple) pour avoir des rencontres du 3ème type avec des ET… Pour résumer ma pensée, je dirai qu’il me semble qu’intelligence artificielle et bêtise humaine ne peuvent pas faire bon ménage ensemble, même en s’opposant ou en tentant de se joindre et se compléter… PyD
Vous aussi, reprenez votre souffle !