Des archéologues de l’Autorité israélienne des antiquités ont mis au jour la « fiche de paie » en papyrus d’un soldat romain, au cours de fouilles dans l’est du désert de Judée.
Le siège romain de Massada
Bâtie entre 37 et 31 avant J.-C., durant le règne du roi Hérode le Grand, Massada est située sur un plateau flanqué de falaises abruptes qui surplombe la mer Morte. Au cours de la première guerre judéo-romaine, également appelée Grande Révolte, cette imposante forteresse a été prise par les Sicarii, groupe dissident des Zélotes juifs spécialisés dans l’assassinat.
En 72 après J.-C., la légion X Fretensis, commandée par Lucius Flavius Silva et soutenue par plusieurs unités auxiliaires et des prisonniers de guerre juifs (au total, quelque 15 000 hommes et femmes selon les récits de l’historien Flavius Josèphe) a érigé un mur de siège circulaire autour du plateau montagneux, complété par une série de campements et de forts temporaires.
Après plusieurs tentatives infructueuses de percer les défenses de Massada, les Romains ont construit une rampe géante escaladant la face ouest du relief sur lequel la forteresse avait été bâtie jusqu’à une hauteur de 61 mètres. Une tour de siège et un bélier ont été lentement « hissés » jusqu’à ses murs, finalement franchis le 16 avril de l’an 73.
During excavations at Masada, archaeologists from the Israel Antiquities (IAA) uncovered a papyrus payslip dated to 72 BC belonging to a Roman soldier, one of only three legionary paychecks discovered throughout the Roman Empire during the First Jewish-Roman War in AD 72. pic.twitter.com/bZ0HgRYJlq
— Yisrael Medad (@ymedad) February 17, 2023
Une récente série de fouilles a conduit à la mise au jour d’une fiche de paie romaine détaillée (l’une des trois seules connues), émise au nom d’un légionnaire en 72 après J.-C. Selon les archéologues, il s’agit de l’un des 13 documents latins rédigés sur du papyrus découverts à Massada.
Un éclairage précieux
La fiche de paie fournit un résumé détaillé du salaire d’un soldat romain sur deux de ses trois périodes de paie annuelles. Selon Oren Ableman, de l’Autorité israélienne des antiquités, les différentes déductions qu’il devait effectuer (bottes, tunique en lin, fourrage d’orge pour son cheval…) dépassaient presque le montant perçu.
« Bien que ce document ne donne qu’un aperçu des dépenses d’un seul soldat au cours d’une année spécifique, au vu de la nature du métier et des risques inhérents, il est clair que les soldats ne restaient pas dans l’armée uniquement pour le salaire », estime le scientifique. « Ceux-ci étaient probablement autorisés à piller lors des campagnes militaires. »
Ces « sources de revenus supplémentaires » auraient également pu prendre d’autres formes.
L’examen d’un document datant de la révolte de Bar Kokhba (132 à 135 après J.-C.) a notamment révélé qu’il s’agissait d’un acte de prêt consenti par un soldat romain à un résident juif, avec des intérêts nettement supérieurs à ceux que prévoyaient les lois romaines alors en vigueur.
Par Yann Contegat, le
Source: Heritage Daily
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Catégories: Histoire, Actualités
A l’époque, c’était la Palestine…
Désolé mais, mais en 70 après JC Massada était dans le royaume de Judée…
Aïe Rachid … quand on naît con, on reste con
Justement, c’est les romains qui ont appelé ce territoire Palestine/Philistina pour humilier les israélites.
Les philistins étaient le peuple ennemi des israélites.
Aujourd’hui, c’est la même chose. L’existence du « palestinien » n’est soutenue que pour garder une épine dans le pied d’Israël.
Le palestinien n’a jamais existé dans le sens nation ou peuple ni même langue.
De plus, la terre Promise c’est du bla bla, pourquoi ? Parceque le premier arrivé sur cette terre ce sont les palestiniens Il y a 12 000 ans , les palestiniens ne sont pas des arabes, ils sont arrivées de l’île de Crète en traversant la méditerranée en barque suite à une éruption volcanique en -10 000 ans av/JC, les Hébreux sont arrivées d’Irak plus exactement de Bassora. ( source : Erdogan karakus général de l’armée de l’air, stratégiste militaires et historien à la retraite