Civilisation ayant profondément marqué les Amériques, la civilisation Inca continue de fasciner plus de 500 ans après sa disparition. Aujourd’hui, le mystère de son origine pourrait bien avoir été levé. Avec l’aide de l’ADN de descendants des Incas, des chercheurs ont pu déterminer l’origine exacte de cette civilisation. 

UNE PISTE EXPLOITÉE VIA L’ADN DES DESCENDANTS

Pour retrouver l’origine exacte de la civilisation inca, Ricardo Fujita et Jose Sandoval, deux chercheurs de l’Université San Martin de Porresit de Lima fascinés par cette civilisation ont analysé l’ADN de leurs descendants modernes.

Les chercheurs péruviens croient qu’ils ont retracé les origines des Incas. Trois ans de travail et d’épluchage de traces génétiques ont été nécessaires afin d’aboutir à une conclusion positive.

L’étude, publiée en avril dernier dans la revue Molecular Genetics and Genomics révèle ainsi que les origines des Incas sont liées à un élément atypique : deux légendes racontant la formation de cette civilisation.

DES LÉGENDES COMME POINT DE DÉPART 

A l’origine de ces recherches étonnantes, il y a deux légendes communes sur l’origine des Incas que les spécialistes voulaient vérifier. Selon la première, les Incas auraient pour origine un couple vivant dans la région de Puno au Pérou. La seconde évoque quant à elle les frères Ayar de la montagne Pacaritambo dans la région de Cusco comme les premiers Incas.

Pour Jose Sandoval, « La conclusion à laquelle nous sommes arrivés est que la noblesse Tahuantinsuyo descend de deux lignées, l’une dans la région du lac Titicaca, l’autre autour de la montagne de Pacaritambo à Cusco. Cela confirme les légendes. Il est probable que la première migration soit venue de la région de Puno et s’est établie à Pacaritambo pendant quelques décennies avant de se rendre à Cusco et de fonder Tahuantinsuyo ».

LE DÉBUT D’UN TRAVAIL PLUS POUSSÉ

Les légendes ont été confirmées grâce à ces recherches, mais pour Ricardo Fujita et Jose Sandoval, cela n’est que la première partie d’une étude approfondie. Sachant qu’il était possible pour eux de « remonter le temps » ainsi, ils veulent aller encore plus loin en arrière.

Cela nécessite de récolter l’ADN de reliques anciennes. Les reliques les plus appropriées pour ces recherches seraient les momies mais les conquistadors en ont détruit beaucoup lors de leur arrivée en 1532. Néanmoins, les chercheurs restent confiants et espèrent parvenir à trouver cet ADN afin de « former l’image la plus complète de l’origine de la civilisation pré-hispanique la plus importante ».

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