L’être humain ne serait pas le seul à connaître ce plaisir ressenti durant la copulation qu’est l’orgasme. Partenaires préférentiels, satiété sexuelle, contraction pelvienne et anale… Les critères pris en compte par les chercheurs de Montréal tend à rapprocher les Hommes et les rats.

 

Préparation de l’expérience

L’orgasme est encore très difficile à définir et donc à étudier. Pour mener leur étude, l’équipe de scientifiques de l’université de Concordia a donc dû commencer par établir les critères qui leur permettraient d’identifier un orgasme, tant au niveau physique que sur le plan comportemental. Ils ont ensuite comparé les réactions des rats pendant et après la copulation, pour voir si leurs réponses étaient similaires à celles de l’Homme.

 

Comment définir l’orgasme ?

Ainsi, dans la revue Socioaffective Neuroscience & Psychology, les chercheurs détaillent les critères qu’ils ont pris en compte dans leur étude.

Les premiers sont physiologiques : contraction du plancher pelvien et des muscles anaux stimulant l’éjaculation (chez le mâle) ou les contractions utérines et cervicales (chez la femelle).

Les seconds concernent le comportement à court terme après la copulation : les changements de comportement indiquent une conscience immédiate du plaisir vécu comme une récompense hédonique de la copulation.

Enfin, le troisième critère observe le comportement à long terme après la copulation : satiété sexuelle, plaisir accru lors des copulations suivantes, préférence de lieux et de partenaires…

 

Les résultats de l’étude

Après avoir observé les réactions des rats, les chercheurs ont pu affirmer que ces mammifères présentaient des comportements compatibles avec ces ORL prédéfinis (réponses similaires à l’orgasme). Cette étude pourrait mener à des avancées aussi bien utiles en recherche fondamentale qu’en recherche clinique, grâce à la possibilité d’étudier l’orgasme dans ses détails neurobiologiques et moléculaires.

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