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Ce nouveau coronavirus découvert chez les chauves-souris peut infecter les cellules humaines

Le nouvel agent pathogène semble moins virulent que celui à l’origine de la dernière pandémie

coronavirus
— Kateryna Kon / Shutterstock.com

Des chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan ont détecté un nouveau coronavirus chez les chauves-souris, utilisant le même mécanisme que le SARS-CoV-2 pour infecter les cellules humaines.

Le HKU5-CoV-2

En 2006, des scientifiques avaient identifié chez les chauves-souris un coronavirus capable de se lier aux récepteurs ACE2 (enzyme de conversion de l’Angiotensine de type 2) présents à la surface des cellules de ces créatures fascinantes, mais pas à leurs équivalents humains. La récente analyse d’écouvillons anaux de chauves-souris japonaises a révélé une nouvelle souche, baptisée HKU5-CoV-2.

Selon les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans la revue Cell, la détection d’un pathogène de type HKU5 chez des visons d’élevage il y a quelques mois suggère une gamme d’hôtes plus large et un potentiel de transmission inter-espèce nettement plus important que la souche originelle.

Une série d’expériences impliquant des cellules humaines cultivées en laboratoire ont montré que ce nouveau coronavirus exploitait le même mécanisme infectieux que le SARS-CoV-2, à l’origine de la pandémie de Covid-19.

Lorsque les chercheurs ont exposé des organoïdes intestinaux et pulmonaires au HKU5-CoV-2, il s’est répliqué avec succès dans ces amas tridimensionnels de cellules imitant la structure, la fonction et la complexité biologique de différents organes humains.

chauves-souris
— Ethan Daniels / Shutterstock.com

De bonnes nouvelles

Aussi préoccupantes soient ces découvertes, les scientifiques chinois ont également constaté que le HKU5-CoV-2 se liait moins étroitement aux récepteurs ACE2 humains que le SARS-CoV-2, et que d’autres facteurs limitaient également son potentiel pandémique.

D’autres expériences ont permis d’identifier plusieurs anticorps monoclonaux prometteurs, et également montré que des antiviraux tels que le remdesivir et le nirmatrelvir étaient capables d’inhiber l’agent pathogène.

« À ce stade, le risque de voir le HKU5-CoV-2 émerger dans les populations humaines ne doit pas être exagéré », conclut l’équipe.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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  • Le remdesivir ? C’est encore utilisé cette salop..ie ultra chère, inefficace et cancérigène ? Par ailleurs, les chercheurs de l’Institue de virologie de Wuhan n’ont-ils pas causé suffisamment de morts comme ça ?