squelette
Image d’illustration — Masarik / Shutterstock.com

Des fouilles archéologues dans le nord de l’Italie ont conduit à la mise au jour d’une nécropole vieille de 5 000 ans, abritant une vingtaine de sépultures ainsi que des armes en pierre.

Une vingtaine de sépultures vieilles de 5 000 ans

Si la découverte de ce site funéraire de l’âge du cuivre, sur un terrain de la municipalité lombarde de San Giorgio Bigarello, était intervenue en novembre dernier, jusqu’à récemment, les archéologues n’avaient aucune idée de son étendue. Début 2024, une nouvelle série de fouilles a révélé 22 sépultures contenant des squelettes humains, ainsi que des armes en silex (incluant poignards et lames) et des colliers composés de perles de stéatite.

Selon l’équipe archéologique, la nature sablonneuse du sol a largement contribué à la préservation des ossements. « La plupart des sépultures se trouvaient à une dizaine de centimètres seulement sous la surface », souligne Simone Sestito, du ministère de la Culture italien.

De nombreux squelettes étaient enterrés sur le flanc gauche, les jambes repliées et la tête orientée vers le nord-ouest, ce qui suggère de probables liens avec la culture de Remedello, ayant également prospéré dans le nord du pays durant l’âge du cuivre et connue à travers différents artefacts en pierre et poteries.

De probables guerriers de l’âge du cuivre

La présence d’armes à l’intérieur de nombreuses sépultures suggère qu’une bonne partie des défunts étaient des guerriers. Les archéologues se sont dits particulièrement impressionnés par des pointes de flèches en silex « si légères qu’elles étaient pratiquement translucides », n’ayant pu être fabriquées que par des personnes expérimentées, dotées de solides compétences techniques.

Pour Sestito et ses collègues, qui ont précisé que l’ensemble des objets funéraires et des ossements du site de San Giorgio Bigarello avaient été récupérés, la prochaine étape consistera à procédé à une analyse ADN des ossements afin d’éclairer les origines des défunts.

Il ne s’agit pas des seules découvertes archéologiques d’envergure réalisées à San Giorgio Bigarello. En 2007, une autre équipe avait mis au jour deux squelettes enlacés vieux de 6 000 ans, aujourd’hui connus sous le nom « d’amants de Valdaro ».

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