C’est un grand pas en avant dans le domaine de la médecine ! Des chercheurs français ont mis au point une technique de cicatrisation extrêmement rapide et efficace grâce à des nanoparticules. Ils ont ainsi démontré qu’il était possible de soigner à la fois des plaies cutanées et des lésions sur des organes internes. DGS vous dévoile les détails de cette innovation stupéfiante.

L’équipe de scientifiques menée par Ludwik Leibler de l’ESPCI-ParisTech (École supérieure de physique et de chimie industrielles) a fait cette découverte incroyable à la fin de l’année 2013, où elle avait présenté son concept de collage des tissus blessés grâce à des nanoparticules : une technique qui nécessite d’appliquer une solution gélatineuse sur une plaie, dans laquelle se trouvent ces minuscules objets. Grâce à un phénomène appelé adsorption, des connexions de forment très rapidement entre les deux surfaces à cicatriser et la lésion se referme en quelques secondes.

Très récemment, la prouesse s’est révélée plus intéressante encore. Les chercheurs ont démontré qu’il était possible d’appliquer cette méthode en temps réel et directement sur l’individu à soigner, ce qui promet une petite révolution dans le domaine de la médecine. Pour le moment, cela n’a été testé que sur des rats, mais les tests se sont révélés très performants ; bien plus qu’une cicatrisation classique avec points de suture. En effet, les nanoparticules parviennent à opérer une réparation complète, sans nécrose ni inflammation de la peau. La plaie devient presque invisible après guérison.

Dans une autre expérience, les scientifiques sont allés encore plus loin et ont appliqué leur méthode sur des organes mous tels que le foie, le poumon ou la rate. Ces parties du corps sont très difficiles à soigner aujourd’hui car elles se déchirent si l’on essaie de les suturer avec une aiguille. Grâce aux nanoparticules, les chercheurs ont réussi d’une part à stopper une hémorragie due à une coupure sur le foie et d’autre part à réparer totalement l’organe en collant un pansement sur la plaie, recouvert d’une solution saturée des particules microscopiques. Au final, le foie a été préservé et l’animal a survécu.

D’autres utilisations sont possibles concernant ces nanoparticules. L’équipe a réussi à coller une membrane réparatrice sur un coeur, bien que les battements de celui-ci posent des contraintes très strictes et difficiles à contourner. Cette technique de cicatrisation prouve donc qu’elle peut être utilisée de nombreuses manières et pour différents types de plaies. De plus, elle est simple d’utilisation, facile à mettre en place et les nanoparticules, constituées d’oxydes de fer et de silice, sont assimilables par l’organisme.

Nous avons été très impressionnés par cette nouvelle méthode de cicatrisation. Nous espérons qu’elle sera très largement mise en place et qu’elle sauvera de nombreuses vies. A la rédaction, nous sommes époustouflés par le fait que l’Homme soit capable de créer des particules pouvant nous soigner. Il est rassurant de voir que la médecine progresse continuellement. Pensez-vous que les innovations technologiques permettront de guérir la plupart des maladies et blessures à l’avenir ?

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