Claudine Cordani, en 1984, est la première mineure à refuser que son procès pour viol se déroule à huis clos. En 1984, alors âgée de 17 ans, elle est enlevée et violée par 2 hommes. Elle parvient à connaître leurs noms, et va immédiatement porter plainte. Au moment du procès, elle refuse que ce dernier se tienne à huis clos. Pour elle, la honte et la peur doivent changer de camp. « Ce n’est pas à moi d’avoir honte. Pour moi, en fait, c’était une évidence. Je n’ai jamais ressenti de culpabilité ni de honte. Remettons les choses à l’endroit. La honte, ce n’est pas pour les victimes. Donc, à partir de là, les portes ne devaient pas être fermées. »

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