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De nouvelles analyses révèlent l’ampleur de la contamination plastique chez les animaux d’élevage. Selon les chercheurs, les taux élevés de microplastiques observés offrent un aperçu précieux de la façon dont ils se déplacent dans la chaîne alimentaire.

Des particules de plastique détectées dans la grande majorité des échantillons

En mars dernier, les scientifiques de l’université libre d’Amsterdam avaient détecté pour la première fois des fragments de plastique dans la circulation sanguine humaine, à l’aide d’un nouveau type de spectrométrie de masse. Pour cette nouvelle étude pilote, l’équipe a appliqué la même méthodologie à des échantillons de granulés alimentaires, aliments déchiquetés, sang de vaches et de porcs, lait et produits carnés.

Commandée par la Plastic Soup Foundation, cette vaste analyse a révélé que 80 % d’entre eux contenaient des quantités détectables d’au moins un type de plastique. Ce type de particules étaient présentes dans 100 % des échantillons de granulés, aliments broyés et prélèvements sanguins étudiés, ainsi que dans respectivement 72 et 75 % des échantillons de lait et de viande.

« Nous considérons cette étude pilote comme un point de départ », estiment les chercheurs néerlandais. « Comme beaucoup d’autres recherches dans ce domaine, de tels résultats soulèvent des questions quant à l’ampleur du problème de la pollution plastique et à son impact potentiel sur la santé humaine. »

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Des recherches à approfondir

S’il reste beaucoup à faire, de précédents travaux avaient montré que les microplastiques pouvaient avoir des effets toxiques sur les cellules et modifier leur forme. L’an passé, des expériences menées sur des souris avaient de leur côté suggéré que ces minuscules fragments pouvaient traverser la barrière hémato-encéphalique et augmenter le risque d’hypercholestérolémie et de maladies du sang.

« Nos travaux indiquent que les animaux exposés aux particules de plastique sont susceptibles d’en d’absorber au moins une partie », explique Heather Leslie, co-auteure de la nouvelle étude. « Ces résultats soulignent l’importance d’explorer davantage ce phénomène et les risques associés. Produire des aliments sans plastique constituerait un moyen évident de réduire l’exposition du bétail à ce type de polluants. »

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DESCHAMPS
DESCHAMPS
1 année

Tout va bien dormez tranquille, les salopards qui autorisent tous ces produits dont la toxicité ne peut pas être écartée, ne mangent nullement la merde des produits qu’ils autorisent à la consommation et si nécessaire, ils mentent. Ce sont des criminels, mais c’est autorisé !!!

jiva das
jiva das
1 année

Je vie de chasse et pêche, de mai 2 serres et mon jardin(1 acre)