Préconisée dans le dépistage de certaines pathologies, l’analyse d’urine existe depuis l’Antiquité. D’illustres pionniers en médecine ont constaté que l’aspect, la texture, l’odeur ou encore le goût donnaient de précieuses indications sur le mal affectant leurs patients.

Rhazès, scientifique iranien du 9e siècle, a démontré l’importance de la composition et de la saveur des mictions dans le processus de diagnostic de la maladie. Ses travaux ont été enrichis par Avicenne, un savant et philosophe ayant vécu entre la fin du 9e et le début du 10e siècle. Il avait noté que l’odeur et l’aspect des urines donnaient des informations complémentaires permettant d’affiner les conclusions.

Au fil des siècles, les médecins ont donc observé, touché, senti et goûté les urines de leurs malades pour tenter de les soigner. Ils ont ajusté la méthode en constatant que l’examen de mictions matinales était davantage fiable. En effet, l’alimentation ou les boissons ingurgitées modifient la composition du liquide, et ce, en quelques heures seulement.

Bien que de nos jours les analyses bénéficient de techniques plus abouties, le conseil de réaliser les prélèvements au réveil perdure.

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