Jusqu’à maintenant, aucune étude ni recherche scientifique n’a pu prouver l’existence d’un animal à trois pattes. Pourtant, si on regarde de plus près, trois pattes, cela ne représente aucun inconvénient. Néanmoins, essayons de savoir les raisons pour lesquelles la nature a effectué ce choix définitif.
Une obsession bilatérale
Un chercheur scientifique californien nommé Tracy Thomson a affirmé dans un article de Futura Planète qu’il s’agit d’une question de symétrie. La génétique elle-même a adopté une forme symétrique bilatérale qui requiert deux côtés, n’importe où et tout le temps. Prenons le cas de l’être humain, il a deux yeux, deux bras et deux jambes. Les inventions et les progressions de la biologie doivent se conformer à cette règle de symétrie bilatérale. C’est-à-dire que la génétique impliquant la formation biologique rend l’apparition des espèces à trois pattes improbable.
Une symétrie bilatérale : déjà inscrite sur l’ADN des êtres vivants
Selon Tracy Thomson, la raison pour laquelle il n’existe pas d’animaux à trois pattes est à découvrir dans un passé lointain, avant même le début de la vie. Il a affirmé que la symétrie bilatérale a dû être déjà conçue avant même l’apparition des pattes, les ailes, etc. Et vu que la solution des membres pairs est déjà suffisante mais surtout performante, il trouve que l’usage des membres impairs serait un peu difficile pour les êtres vivants.
La position tripode existe déjà
Malgré le fait qu’aucun être humain n’a pu jusqu’à ce jour prouver l’existence de la locomotion tripode, il existe des animaux vivant dans la nature qui adoptent la tripodie ou la position sur trois appuis. La plupart des animaux qui utilisent ce geste emploient leur queue pour servir de pilier aux côtés de leurs membres inférieurs.
Ce chercheur spécialiste de l’étrange question a affirmé que le cas de « tripédalisme » existe mais c’est très rare. Il a pris le cas de certains perroquets qui emploient notamment leurs deux pattes et leur bec afin de grimper. C’est aussi le cas des kangourous qui se reposent sur leurs pieds et leur queue. Les pics verts eux aussi se servent des plumes de leur queue pour s’appuyer sur le tronc des arbres.
Ces stratégies permettent à ces animaux de réaliser une économie d’énergie. En effet, se tenir debout sur seulement deux pattes demande des muscles fermes et des pieds imposants.
Par Micka Hanitrarivo, le
Source: Futura Sciences
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