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Ce n’est pas qu’une impression : les lundis sont vraiment mauvais pour la santé

Cette tendance persiste même après la retraite

Une femme triste au travail
— KieferPix / Shutterstock.com

Dans nos sociétés modernes, le lundi est sans conteste le jour le moins apprécié de la semaine. De récentes recherches l’ont lié à une augmentation significative des niveaux de cortisol, ou hormone du stress, persistant même après la retraite.

Le « stress du lundi »

Publiés dans le Journal of Affective Disorders, ces travaux ont impliqué l’examen des données médicales de 3 511 adultes âgés de 50 ans ou plus, ayant participé à l’étude longitudinale anglaise sur le vieillissement. Leur niveau d’anxiété hebdomadaire avait été évalué par l’intermédiaire de questionnaires et l’analyse de prélèvements capillaires.

En moyenne, les participants les plus affectés par les lundis présentaient des taux de cortisol (que les cauchemars fréquents feraient également exploser) 23 % plus élevés que les autres.

Bien que corrélation ne soit pas synonyme de causalité, en 2005, une vaste méta-analyse avait lié une augmentation des niveaux de cette hormone à un risque jusqu’à 19 % plus important d’évènements cardiovasculaires graves le premier jour de la semaine.

Selon les auteurs de la nouvelle étude, le « stress du lundi » entraînerait une sur-stimulation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), favorisant problèmes immunitaires, maladies métaboliques (cancer et diabète) et cardiovasculaires.

— Have a nice day Photo / Shutterstock.com

Tendance persistante

De façon assez surprenante, cette tendance persistait bien après le retrait de la vie active, avec des participants âgés affichant toujours des niveaux de stress plus élevés le lundi, et également nettement plus susceptibles de souffrir des affections sus-mentionnées.

« Les lundis agissent comme un amplificateur de stress culturel », estime le sociologue Tarani Chandola, de l’université de Hong Kong. « Pour certains, la transition entre les jours de la semaine déclenche une cascade de processus biologiques persistante, qui montre qu’ils sont profondément ancrés dans notre physiologie. »

Que vous soyez doué ou non, pratiquer cette activité quotidiennement réduit efficacement le stress.

Par Yann Contegat, le

Source: Science Alert

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