Une récente enquête a permis la mise en évidence d’un lien clair entre l’utilisation de langages amoureux répondant aux attentes du partenaire et un degré de satisfaction supérieur dans la relation.
Cinq langages amoureux
L’idée derrière les cinq langages amoureux (paroles valorisantes, moments de qualité, cadeaux, services rendus et contact physique), définis par l’auteur américain Gary Chapman au cours des années 1990, est que nous exprimons tous notre amour différemment. Par conséquent, le fait de reconnaître et utiliser les langages amoureux que son partenaire préfère contribuerait à la solidité des relations. Cependant, peu de recherches avaient été jusqu’à présent menées pour étayer cette conception.
Ayant impliqué 100 couples hétérosexuels, ces travaux récemment publiés dans la revue PLOS One apportent un nouvel éclairage. Selon leurs auteurs, les sujets dont les partenaires utilisaient les langages amoureux auxquelles ils étaient le plus réceptifs se disaient globalement plus satisfaits sur le plan relationnel et sexuel.
Une telle corrélation a été observée aussi bien chez les sujets masculins que féminins, bien que ces dernières aient obtenu des scores plus élevés concernant l’expression du besoin de se sentir aimé. Ce qui suggère que les femmes seraient davantage sensibles à l’utilisation (ou son absence) de ces différentes formes d’expression amoureuse que les hommes.
« Il est possible que les hommes s’attachent davantage à remplir le rôle social que semble impliquer une relation stable qu’à adopter des comportements affectueux spécifiques, alors que les femmes ont besoin de signes d’amour plus visibles de la part de leur partenaire », estiment les chercheurs.
Le temps ne semble pas aider
Alors que les scientifiques s’attendaient à observer une relation étroite entre des niveaux plus élevés d’empathie chez les participants (âgés de 17 à 58 ans), et la probabilité qu’ils utilisent les langages amoureux préférés de leur partenaire, un tel lien n’a pu être mis en évidence. Ceux-ci n’ont pas non plus pu établir de corrélation entre la durée de la relation (ici comprise entre 6 mois et 24 ans) et la connaissance du langage amoureux de son compagnon ou sa compagne, suggérant que le temps n’aide pas nécessairement à le cerner.
Si les couples ayant participé à l’étude étaient exclusivement hétérosexuels, les scientifiques pensent que l’orientation sexuelle des personnes est peu susceptible d’influencer ces résultats, sous-entendant que la connaissance des langages amoureux de son partenaire s’avérerait bénéfique dans n’importe quelle relation sentimentale.
Par Yann Contegat, le
Source: Science Alert
Étiquettes: langage amoureux, couple
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