Lorsqu’il s’agit de réaliser des créations délirantes, on sait que les Japonais sont capables de faire très fort. Ils ne dérogent d’ailleurs pas à cette règle dans le domaine des jeux vidéo ! Au Japon, les développeurs osent imaginer des concepts originaux pour un public largement plus tolérant à ce genre d’objets vidéoludiques non-identifiés que nous ne le sommes. On revient avec vous sur 15 de ces perles.
Suzuki Bakuhatsu – déminage sous influence
https://www.youtube.com/watch?v=5qoBq34f71k
Bon le déminage en jeu vidéo, on connait depuis belle lurette (merci Microsoft), mais pour les développeurs de ce jeu, vous avez besoin d’une hôtesse pour commenter vos actions. Oh et aussi vous devez déminer des oranges et des verres pleins de glaçons.
Roommania #203 – simulation pas piquée des hannetons
Si vous étiez Dieu, vous jetteriez sans doute votre dévolu sur une seule personne si vous aviez des pulsions démiurges, contrôler tout un quartier ou une famille, c’est bon pour les Sims. Avec Roommania, c’est la vie d’un Japonais lambda que vous contrôlez (à peu près), pas la vie d’un Américain de banlieue riche.
My Girlfriend is the President – la géopolitique en visual novel
Le visual novel est un genre de jeu à part entière au Japon : cela consiste en gros en des intertitres fixes qui vous proposent des choix de réponses ou d’actions qui influent de manière basique sur l’histoire. My Girlfriend is the President a juste un scénario « légèrement » improbable : une extraterrestre y efface la mémoire de toute l’humanité pour faire de votre petite amie la présidente…
LSD : Dream Emulator – vos rêves, en pire
En voilà un qui porte bien son nom : il n’y a guère que sous l’influence de substances psychotropes que vous pourriez faire des rêves pareils. Ce jeu vous propose de vivre des rêves à travers de courtes parties. Souvent moche et ennuyeux, le jeu achève de se vautrer dans le n’importe quoi quand des têtes géantes sortent de nulle part et vous attaquent.
Muscle March – la marche pour le muscle
Des culturistes, une course, une boisson stéroïdée comme récompense, voilà, tout le pitch de Muscle March est là. Ça parait terriblement simpliste dit comme ça, mais avoir ne serait-ce que l’idée d’organiser une course entre gym queens, il fallait y penser.
Seaman – comme Tamagotchi, mais avec un poisson à tête humaine
Les Tamagotchi viennent du Japon, c’est de notoriété publique qu’au pays du Soleil-Levant on s’y connait un peu en virtual pet. Mais bon le Tamagotchi ce n’est pas un animal très original. À la place, vous pouvez prendre le Seaman, un gros poisson à tête humaine parfaitement hideux, et lui parler via un système de reconnaissance vocale !
Kuma Uta – l’ours crooner japonais
Une idée largement répandue sur le Japon veut qu’on y aime le karaoké. Cependant, il y a karaoké et karaoké… Kuma Uta, c’est le karaoké dans lequel vous pouvez chanter avec un charmant ours polaire extraterrestre. Bon on cherche encore la raison derrière tout ça, mais en attendant, les sessions de chant avec ce plantigrade venu d’ailleurs sont loin d’être ennuyeuses.
BCV : Battle Construction Vehicles – le BTP, c’est épique
Puissance, force pour soulever, pousser… On y a jamais pensé sous cet angle, mais les engins de construction et autres bulldozers ont un gros potentiel en matière de combats épiques. Mais puisqu’on vous le dit ! Si vous ne nous croyez pas, vous pouvez essayer BCV : Battle Construction Vehicles, qui nous prouve que des développeurs japonais y ont réfléchi, eux.
Sukeban Shachou Rena – Party Game à base de chats qui portent des fausses oreilles de chats
Les party games comme Mario Party, c’est rigolo. Mais ça peut l’être encore plus avec des chats. Qu’on aime ou pas ces félins, ces derniers apportent toujours une note de « fraicheur » et de « classe » dans un jeu. À moins que dans ce party game justement à base de chats portant de fausses oreilles de chats ils n’apportent que ridicule et étonnement…
Hatoful Kareshi ~Kibou no Gakuen to Shiroi Tsubasa – apprenez à draguer des pigeons
Les jeux de drague au Japon, ce n’est pas cela qui manque (des visual novel plus orientés on va dire). Certains proposent cependant des schémas qui sortent des sentiers battus… c’est le moins que l’on puisse dire avec celui-ci, qui vous propose d’incarner une jeune fille draguant des pigeons dans une école leur étant dédiée (comment votre personnage a pu intégrer cette institution ? Mystère).
Chulip – embrasser n’importe quoi, ça aide
Chulip est une sorte de RPG tout mignon au premier abord, mais dans lequel on vous invite rapidement à… embrasser à peu près tout et n’importe quoi dans le décor pour progresser. D’ailleurs en fonction de ce à quoi vous roulez une pelle vous gagnez plus d’expérience.
Paca Plus – la femme Alpaga
Encore un visual novel – jeu de drague. Sauf qu’ici le but sera de garder l’affection de votre petite amie qui s’est mystérieusement retrouvée changée en Alpaga. Dépaysement garanti avec cette petite amie pelucheuse qui continue, même transformée, de pratiquer ses activités de lycéenne comme jouer du violon ou encore faire du saut à la perche.
GalGun – pistolet à hormones
GalGun est un shooter sur rails, sauf qu’au lieu d’y tuer des monstres avec des armes à feu dans un terrain hostile, vous vous promenez dans un lycée et devez y neutraliser des jeunes filles très attirées par vous en leur tirant on ne sait trop quoi dessus – en fait on préférerait ne pas le savoir. On remercie en tout cas la sorte de déité de l’amour de l’ouverture du jeu puisqu’elle nous vaut l’histoire de ce soft hautement improbable.
Demolition Girl
Une femme mannequin se retrouve piquée par un crabe extraterrestre, devient géante et détruit tout sur son passage. Voilà déjà un concept assez étrange, mais l’affaire est encore plus incroyable (et atterrante) lorsqu’on se rend compte qu’on n’interprète pas la femme en question, mais des militaires chargés d’étudier la « créature » et ses formes plantureuses…
Ces jeux sont totalement improbables ! Qu’il s’agisse de leur concept de base, de leur univers visuel ou sonore, ou de leur gameplay, on peut dire qu’ils sortent de la norme. On se demande quand même où les développeurs japonais vont chercher toutes ces idées, car même dans nos rêves les plus étranges on n’imagine pas des jeux pareils ! Avez-vous déjà essayé l’un d’entre eux ?
Par Romain Berthommier, le