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Des îles disparaissent déjà sous les eaux mais le monde préfère regarder ailleurs

Le GIEC estime que le niveau des océans devrait monter de 40 à 130 centimètres avant la fin du siècle

― MainlanderNZ / Shutterstock.com

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime que le niveau des océans devrait monter de 40 à 130 centimètres avant la fin du siècle. A l’heure où nous écrivons, certaines îles commencent à être submergées par les eaux. Les pays les plus vulnérables se sont ainsi rebellés à la COP26.

Les îles peu à peu submergées par les eaux

Des îles disparaissent déjà sous les eaux ! Lors de la COP26, Kausea Natano, le Premier ministre des Tuvalu, un atoll du Pacifique touché par la montée du niveau de la mer, a prié les dirigeants de faire avancer le dossier « pertes et dommages » de l’accord de Paris. Depuis l’archipel du Pacifique, le ministre des Affaires étrangères, Simon Kofe, s’est également adressé aux dirigeants de la conférence qui a eu lieu à Glasgow. Ce dernier a indiqué que trop de financements sont réservés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et pas assez aux pays qui subissent déjà les effets du changement climatique.

« On ne peut plus attendre des discours quand nous voyons la mer monter jour après jour. À Tuvalu, nous vivons la réalité du changement climatique et de la montée des eaux pendant que vous nous regardez depuis la COP26 », a déclaré Kausea Natano les pieds dans l’eau, soulignant que l’endroit où il se tenait pendant son discours n’était pas submergé il y a quelques années.

D’autres îles, comme les Fidji, sont également touchées par l’élévation du niveau des océans et les phénomènes météorologiques extrêmes. Ce phénomène est beaucoup plus rapide qu’ailleurs dans l’Océanie. « Un pays comme l’Allemagne peut sortir 30 milliards d’euros pour réparer les dégâts des inondations de juillet, mais pas ces petites nations insulaires », a expliqué Fanny Petitbon, de l’ONG Care.

— ribeiroantonio / Shutterstock.com

Des pertes et dommages estimés à 500 milliards de dollars

D’après l’organisation, le coût des pertes et dommages est estimé à 500 milliards de dollars d’ici à 2030 dans les pays en développement. Pierre Cannet, directeur des plaidoyers et spécialiste climat chez WWF France, pense que les pays les plus riches devraient faire preuve de solidarité et dédier des financements à ces pertes irrémédiables.

L’ancien président américain Barack Obama soutient également les États insulaires. Ce dernier appelle à agir maintenant. Il a indiqué qu’une coopération à l’échelle mondiale prend évidemment du temps. Cependant, nous ne pouvons plus attendre pour agir.

Pensez-vous que les dirigeants du monde ont pris suffisamment de mesures lors de la COP26 ? Pensez-vous que les mesures prises sont réalistes ?

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4 Commentaires
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Rosette Vilain
2 années

On n’arrête pas de parler de pollution mais rien ne change. C’est le royaume de Dieu qui va nous libérer de la domination des hommes. Matthieu 6:9-10. Que ton règne vienne et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.. »l.

Alida catteau
2 années

La terre se réchauffe depuis 1850 donc voir le noyau . Bien sûr que la population, certain jette tout sur le trottoir et la rue la mer, etc d’autres récupére leurs déchet . Le civisme c’est ce qui compte, ne pas faire aux autres ce que l’on aimerai pas que… Lire la suite »

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