Au cours du XXIe siècle, la technologie a fait un bon en avant, et ce dans de nombreux domaines. L’une des technologies les plus impressionnantes de notre époque est l’intelligence artificielle et l’une des dernières avancées en la matière permet aux personnes paralysées d’écrire.
Un nouvel espoir pour les personnes victimes de paralysie
Pour une personne lambda, il est assez difficile de comprendre à quel point la vie est difficile pour une personne paralysée. Bien que le cerveau de ces personnes soit encore fonctionnel, leur corps ne l’est pas, les limitant ainsi dans les choses les plus basiques comme la communication. Mais avec cette nouvelle technologie, la donne a changé étant donné que cette IA permet aux personnes atteintes de paralysie d’écrire.
Une équipe de neuroscientifiques de l’Institut de neurosciences Wu Tsai de l’université de Stanford a en effet démontré qu’un algorithme pouvait être programmé pour reconnaître les impulsions neuronales liées à l’acte d’écrire des lettres. Ce nouveau dispositif permet aux personnes paralysées de communiquer deux fois plus vite par rapport aux autres technologies actuellement destinées à cet effet.
Une IA sous forme de réseau neuronal pour écrire sur une interface numérique
Pour mener à bien leur recherche sur ce nouveau dispositif, les scientifiques de l’université de Stanford ont fait appel à un volontaire tétraplégique. Lors des essais, ce dernier devait s’imaginer en train de bouger le bras et la main pour écrire. Cet exercice permettait de générer une activité cérébrale qui a permis de former un modèle informatique appelé réseau neuronal.
Par la suite, le réseau neuronal a interprété les commandes reçues en traçant les formes préconisées par le cerveau sur une interface numérique. Les chercheurs ont par ailleurs indiqué que les patients pourraient formuler des phrases avec 92 % de précision, et ce à une vitesse d’environ 66 caractères par minute. Mais cela pourrait augmenter considérablement avec plus de pratique.
Cette nouvelle technologie révolutionnaire a été officiellement présentée lors de la réunion annuelle de la Society for Neuroscience à Chicago.
