La question de savoir pourquoi nous n’avons toujours pas détecté de civilisations extraterrestres intelligentes intrigue scientifiques et penseurs depuis des décennies. Malgré les avancées fulgurantes de l’humanité en matière de technologie et l’identification de mondes potentiellement habitables au-delà de la Terre, l’Univers demeure remarquablement silencieux. La notion qu’il pourrait exister une « limite universelle au développement technologique » (ULTD), proposée par Antonio Gelis-Filho, chercheur à la Fondation Getúlio Vargas au Brésil, soulève l’idée que des barrières infranchissables pourraient empêcher toute espèce intelligente de devenir une civilisation interstellaire.
La limite universelle au développement technologique
En l’espace de seulement soixante-dix ans, l’humanité est passée de l’aviation primitive à la conquête de la Lune, et en un peu plus d’un siècle, l’ordinateur rudimentaire s’est transformé en smartphone, offrant un accès instantané à la connaissance. Cet essor spectaculaire semble suggérer que les capacités technologiques humaines, et potentiellement celles d’autres civilisations, pourraient être sans limites. Ainsi, si l’Univers est vaste et abrite potentiellement des formes de vie intelligentes, pourquoi n’avons-nous pas détecté de signes de leur existence ?
Ce questionnement est au cœur du paradoxe de Fermi, formulé par le physicien Enrico Fermi en 1950. Si notre Système solaire est relativement jeune, comparé à l’âge de l’Univers, pourquoi aucune autre espèce n’aurait-elle déjà colonisé le cosmos ? Où sont donc les extraterrestres ? Le silence cosmique pourrait indiquer qu’il existe des obstacles inévitables qui limitent le développement technologique de toute civilisation à un certain point.
Antonio Gelis-Filho, dans un article publié dans la revue Futures, avance l’idée que toute civilisation intelligente atteindrait un moment critique où les ressources et l’énergie nécessaires pour poursuivre son développement scientifique et technologique deviendraient prohibitivement élevées. Cette hypothèse, connue sous le nom de « limite universelle au développement technologique » (ULTD), suggère que les civilisations ne parviendraient jamais à atteindre un niveau technologique leur permettant de coloniser une galaxie ou d’établir des communications interstellaires.
La trajectoire technologique de l’humanité, marquée par des découvertes fondamentales comme la relativité et la mécanique quantique, semble avoir ralenti depuis près d’un siècle. Selon Gelis-Filho, les grands progrès scientifiques nécessitent désormais des infrastructures complexes et extrêmement coûteuses, telles que le Grand collisionneur de hadrons ou la Station spatiale internationale. De plus, les expériences visant à sonder les frontières ultimes de la connaissance scientifique, comme celles sur la fusion nucléaire, requièrent des budgets colossaux et des niveaux d’énergie considérables.
Le « fossé infranchissable » de la technologie
Une autre hypothèse clé dans cette réflexion est le « fossé infranchissable » décrit par Gelis-Filho. En effet, les niveaux d’énergie nécessaires pour franchir des seuils de connaissance scientifique n’augmentent pas de manière linéaire, mais exponentielle. Ce qui signifie qu’une civilisation atteindrait un point où la technologie actuelle ne suffirait plus pour permettre des avancées supplémentaires. À ce stade, les civilisations, même les plus avancées, se retrouveraient dans l’incapacité de poursuivre leur expansion scientifique et technologique.
Cette impasse technologique pourrait aussi s’expliquer par des limitations fondamentales inhérentes à l’Univers et à la biologie des espèces intelligentes. Il se pourrait qu’il existe des aspects de la réalité que nous ne sommes tout simplement pas capables de comprendre ou de manipuler, peu importe les technologies que nous développerions. Par conséquent, aucune civilisation, humaine ou extraterrestre, ne parviendrait à dépasser un certain stade de développement.
Le coût de la complexité sociétale
En plus des contraintes technologiques, les civilisations font face à des défis liés à la complexité croissante de leurs sociétés. Comme l’explique Gelis-Filho, les sociétés complexes, qu’elles soient humaines ou extraterrestres, se développent en ajoutant des couches de complexité sociale, économique et infrastructurelle. Si ces systèmes permettent une croissance soutenue pendant un temps, ils finissent par atteindre un point où la complexité devient insoutenable.
L’archéologue Joseph Tainter, dans ses études sur la chute des civilisations humaines, a souligné que ces structures deviennent de plus en plus fragiles à mesure qu’elles s’étendent. Les sociétés s’effondrent souvent sous le poids de cette complexité, et il en serait probablement de même pour des civilisations extraterrestres qui, après avoir épuisé leurs ressources dans des infrastructures coûteuses, verraient leur croissance stagner avant de s’effondrer.
Des vestiges de civilisations disparues ?
Malgré ce tableau plutôt pessimiste, Gelis-Filho ne ferme pas complètement la porte à la possibilité de découvrir des preuves d’autres formes de vie intelligentes. Bien que l’ULTD rende improbable l’existence de civilisations interstellaires capables de voyager ou de communiquer sur de vastes distances, il est envisageable que nous découvrions des « technologies de naufragés ». Celles-ci pourraient prendre la forme de sondes spatiales inactives ou de messages isolés laissés par des civilisations disparues, ressemblant à des « bouteilles à la mer » envoyées à travers le cosmos.
Ainsi, des sondes similaires à Voyager 1, envoyées par des civilisations extraterrestres, pourraient un jour être détectées par l’humanité. Ces objets, laissés à la dérive dans l’espace, pourraient contenir des traces de connaissances perdues ou de tentatives de communication datant de millions d’années.
Par ailleurs, le premier contact avec des extraterrestres pourrait déboucher sur un génocide.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Source: Space.com
Étiquettes: extraterrestres
Catégories: Actualités, Espace
Demandez aux pilotes d’avions civils ou militaires qui ont vu des engins , si non pas très catholiques tout au moins pas très terrestres , ce sont peut être des illuminés ou des demis fous , en ce cas il vaut mieux voyager en train qu’en avion , quand aux militaires , on peut craindre des bombardements inopinés sans raison de notre territoire , pas très rassurant ! Quand aux gendarmes témoins , certainement les symptômes d’alcoolismes délirant ! pour s’informer , il faut consulter le site de l’INA qui a des documents intéressants .