Les projets de colonisation humaine sur la planète Mars vont bon train. Après l’avoir observée avec précision et y avoir envoyé des robots pour en explorer la surface, il s’agit maintenant pour l’Homme d’y établir une base permanente.


Un défi technologique

La fondation d’une colonie permanente pourrait avoir lieu bien plus tôt que l’on ne le croit généralement : dès 2024 selon Elon Musk, qui compte envoyer des passagers sur la planète rouge grâce à sa nouvelle fusée « Big Falcon Rocket » dévoilée en septembre dernier. Une autre société privée, Mars One, prévoit d’installer ses colons (et de les filmer pour générer des revenus par le biais d’une émission de télé-réalité) à partir de 2031.

La NASA ne se laisse bien sûr pas distancer. L’agence spatiale américaine vise elle l’année 2033. Pour ces trois acteurs, la difficulté n’est pas dans le voyage (bien qu’inédit, un vol habité vers notre planète voisine n’est déjà plus un défit technique), mais dans la survie à long-terme des colons. Car la planète rouge, sans atmosphère, est exposée aux radiations solaires. Les conditions météorologiques y sont en outre extrêmes : températures changeantes et glaciales, vents violents…Or pour y faire face, les premiers arrivants auront des ressources limitées, tant le coût de leur acheminement depuis la Terre serait élevé.

Imprimante 3D 

Pour ne pas alourdir et encombrer les fusées de transports des colons, l’idéal serait d’utiliser au maximum les ressources présentes sur place pour bâtir les premières installations humaines. Pour construire les infrastructures nécessaires à la survie du premier groupe humain à vivre de manière permanente à des dizaines de millions de kilomètres de leur planète d’origine, les scientifiques de la NASA ont pensé à…l’imprimante 3D.

En 2014, a donc été lancé un grand concours. Les candidats doivent présenter le design des futures habitations martiennes (avec leurs chambres, leur laboratoire, unités de production agricole, espaces de récréation…), en prenant compte de leur coût de construction et bien entendu des matériaux requis. Scientifiques, ingénieurs et même simples passionnés se sont prêtés au jeu. Quatre ans plus tard, la NASA a sélectionné les cinq meilleurs projets.

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