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Premier cas mondial de décès humain dû à la grippe aviaire de type H5N2

Les scientifiques surveillent une potentielle mutation du virus qui permettrait une transmission entre humains

Grippe Aviaire
— Wassana Panapute / Shutterstock.com

Une hausse inquiétante des cas de grippe aviaire chez les mammifères a récemment inquiété les experts de la santé. Cette inquiétude est désormais renforcée par le premier décès confirmé causé par la grippe aviaire à virus H5N2.

L’Organisation mondiale de la santé avait confirmé le premier cas humain de grippe aviaire H5N2. En effet, bien que cette maladie ait déjà été observée chez de nombreuses espèces aviaires ainsi que chez des mammifères, c’est la première fois qu’un cas chez un humain est confirmé par des analyses en laboratoire. Ce cas concernait un résident du Mexique âgé de 59 ans. Malheureusement, le patient est décédé le 29 avril dernier après avoir souffert de fièvre, d’essoufflement, de diarrhée, de nausée et d’inconfort général.

S’il a effectivement été confirmé que la cause du décès était bien la grippe aviaire, la source de l’exposition au virus reste inconnue. En effet, les enquêtes ont montré que le patient n’avait aucun antécédent d’exposition à des volailles ou à d’autres animaux pouvant être infectés par la grippe aviaire. En revanche, il souffrait de multiples problèmes de santé sous-jacents et avait été alité pendant trois semaines. Quoi qu’il en soit, les autorités sanitaires ont tenu à préciser que ce cas n’était pas lié à l’épidémie de grippe aviaire H5N1 aux États-Unis, qui a jusqu’à présent infecté trois travailleurs d’une ferme laitière dans le pays.

L’OMS a également tenu à rassurer que malgré ce décès inquiétant, les risques de transmission de cette maladie entre les humains restent faibles. Les scientifiques restent cependant à l’affût de signes pouvant indiquer que le virus s’adapte pour se propager plus facilement entre humains. Pour rappel, des traces de grippe aviaire détectées dans du lait de vache pasteurisé.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Science Alert

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