- Femke Broekhuijsen / Shutterstock.com

Si l’on considère l’ensemble des primates actuels, l’humain est le seul à avoir une peau presque démunie de poils. Pour trouver l’origine d’un tel changement dans le développement de notre espèce, il faut remonter des millions d’années en arrière.

L’adaptation à de nouveaux milieux

Il y a plus de 2 millions d’années, l’homme était déjà implanté en Afrique. Le genre Homo et ses premiers représentants cherchaient constamment de la nouvelle nourriture, et devaient pour l’occasion parcourir de très longues distances. De quelques forêts, il est passé à la savane, un endroit bien plus ouvert. Cela constitue un véritable changement dans les habitudes de nos ancêtres, ce qui a entraîné des conséquences étonnantes sur notre organisme.

En même temps que le pelage humain a été transformé, un système de transpiration (via les glandes eccrines) a été mis en place, afin de compenser. Notre nouveau mode de vie a donc été totalement repensé, de façon à éviter une surchauffe du corps, qui aurait pu être fatale avec ces nouvelles habitudes. Dans le même temps, la majeure partie de notre fourrure a été remplacée par une couche de graisse. Ainsi, pour une meilleure thermorégulation, il était nécessaire de perdre une bonne partie de notre fourrure, afin de chasser pendant la journée dans des prairies chaudes, sans suffoquer au moindre effort répété.

Puis, par la suite, le développement du feu et des vêtements a permis aux humains de rester au frais la journée, et de se maintenir au chaud la nuit. Ainsi, il n’y a plus besoin d’avoir une fourrure, celle-ci a progressivement disparu sur certaines zones de notre corps.

D’autres facteurs sont également évoqués

Nous parlons ici d’une véritable innovation évolutive de notre espèce. En plus de la régulation thermique qui est largement avancée par les scientifiques, d’autres causes peuvent également être à l’origine d’un tel bouleversement biologique. En effet, d’après le biologiste Mark Pagel, un responsable du groupe Biologie évolutionnaire de l’université de Reading en Angleterre, cette modification a pu réduire notre exposition aux maladies mortelles.

Dans une fourrure, il est logique de penser que des parasites, des moustiques et d’autres insectes peuvent s’installer et proliférer. Ainsi, la perte de cette dernière aurait joué un rôle évident dans la réduction du nombre de maladies mortelles chez nos ancêtres.

Pour autant, l’homme a par exemple gardé ses cheveux pour se protéger des insolations. Enfin, plus étonnant, même si nous n’avons plus de fourrure, nous avons quasiment toujours autant de poils qu’avant. Seulement, ils sont beaucoup moins épais. D’après certaines études, il nous en reste près de 5 millions sur l’ensemble de notre corps…

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5 Commentaires
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Vilain
Vilain
4 années

Fausse science.
Parce que les humains n’ont jamais eu de fourrure. Ils ont été créés à l’image de Dieu, supérieur aux animaux. Mais devaient en prendre soin avec amour. D’après leurs espèces. Et cela se vérifie encore aujourd’hui.

Jean Jacques DDUPLAN
Jean Jacques DDUPLAN
4 années

Tu l’as rencontré dieu ? pour savoir que nous sommes a son image ? ?