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Le monde change à une vitesse étourdissante, et de nombreux aspects de notre vie changent avec lui. De notre façon de manger à notre façon de penser, tout évolue, même la structure de nos familles. En effet, les structures familiales ne sont plus les mêmes qu’il y a 20 ans, et cela devrait encore changer radicalement à l’avenir.

Les grandes familles sont en train de disparaître

Il semblerait que le nombre de membres dans une famille soit en train de diminuer de génération en génération. En effet, alors que les baby-boomers ont de nombreux frères et sœurs, et encore plus de cousins, de cousines, de tantes et d’oncles, ce n’est pas le cas en ce qui concerne ceux qui appartiennent à la génération Z et à la génération Alpha. Force est en effet de constater que les familles ont de moins en moins de membres et deviennent de plus en plus restreintes au fil du temps.

Pour mieux comprendre ce phénomène, les chercheurs de l’Institut Max Planck, en Allemagne, et de l’université de Buenos Aires, en Argentine, ont mené une étude pour mettre des chiffres sur cette réalité. Ils ont également exploré comment la taille et la structure des familles évolueront d’ici la fin du siècle. D’après les résultats de leur étude publiée dans la revue PNAS, le nombre de proches d’un individu devrait diminuer de plus de 35 % dans un avenir proche.

Dans le même temps, la structure des familles va changer. Le nombre de cousins, de nièces, de neveux et de petits-enfants diminuera fortement. D’un autre côté, le nombre d’arrière-grands-parents et grands-parents augmentera de manière significative. Pour mieux illustrer ce phénomène, les chercheurs ont évoqué le fait qu’en 1950, une femme de 65 ans avait en moyenne 41 parents vivants. D’ici 2095, une femme du même âge n’aura en moyenne que 25 parents vivants.

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— Galyna Andrushko / Shutterstock.com

Nous aurons de moins en moins de parents à l’avenir

Pour aboutir à leurs conclusions, les chercheurs ont exécuté un modèle informatique pour analyser l’ensemble des données derrière les perspectives démographiques mondiales des Nations unies. Ces projections démographiques officielles regroupent les données d’un total de 237 pays. Le modèle a renvoyé des estimations du nombre et du type de parents qu’une personne pourrait s’attendre à avoir en tant que nourrisson, qu’adulte de 35 ans et de 65 ans en 1950, aujourd’hui et 2100. Outre le déclin susmentionné, l’étude a montré que ce phénomène était loin d’être isolé et qu’il pouvait être observé à l’échelle mondiale.

Quoi qu’il en soit, l’intensité du déclin n’est pas uniforme. La plus forte baisse serait observée en Amérique latine et dans les Caraïbes. Dans ces régions, une femme de 65 ans passerait de 56 parents en 1950 à 18,3 parents en 2095, soit une baisse de 67 %. D’un autre côté, les régions où les structures familiales sont déjà réduites ne connaîtront pas de changements significatifs. Aux États-Unis et en Europe, une femme de 65 ans qui avait 25 parents en 1950 en aurait 15,9 en 2095. La recherche a également identifié les principales sources de cette situation, à savoir la baisse générale de la fécondité, ainsi qu’une fécondité plus tardive.

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Hannibal
Hannibal
3 mois

Baisse générale de la fécondité qui est aussi plus tardive ? Mais qu’est-ce qui peut être à l’origine de ça ? Peut-être bien que des misanthropes sont aux manettes et qu’ils rendent les conditions de vie économiques et sociales insupportables, d’où le déclin qui est à l’avenant ? Sauf pour… Lire la suite »