Giuseppe Scionti, un chercheur italien a modifié une imprimante 3D afin d’obtenir différents steaks à base de viande végétale. Ce chercheur espère que sa découverte pourra servir pour lutter contre l’exploitation animale. Utilisant riz, pois et algues, il a pu obtenir une pâte rougeâtre d’une texture similaire à celle de la viande rouge. L’auteur admet qu’il reste encore du travail à faire pour leur donner un goût délicieux. Cependant, nous vous proposons de découvrir en quelques points la très prometteuse idée de Scionti.

 

Une vraie alternative écologique

À l’aide d’un logiciel de CAO, Scionti a conçu un programme permettant de transformer les produits alimentaires insérés dans une machine, à l’aide d’une seringue, en un long microfilament qui est ensuite modifié en steak. Les produits végétaux dont il se sert sont présents et utilisés aux quatre coins du globe, qui permettrait une utilisation mondiale. Ils sont écologiques et ne vont pas à l’encontre de la nature et de la planète. Concernant l’apparence du produit, il ressemble plutôt à un steak de boeuf. Le chercheur italien a développé sa machine d’impression 3D à l’Université polytechnique de Catalogne à Barcelone, en Espagne.

Cette fabuleuse machine peut produire environ 110 grammes de steak végétarien cru en 30 à 50 minutes, un délai relativement long. Cependant, le scientifique est ambitieux et pour contenter un large public, il a également mis au point un substitut de poulet, utilisant toujours une imprimante 3D pour créer ce qu’il appelle un « poulet à base de plantes fibreuses ».

Plantes fibreuses, c’est l’expression qui revient fréquemment dans les propos du scientifique italien, qui cherche à promouvoir une solution durable et écologique afin de lutter contre l’exploitation animale qui, selon lui, ronge notre planète. L’objectif est de réduire au maximum les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’élevage, qui représentent 14,5 % du total des émissions de gaz à effet de serre causées par l’Homme.

© Pixabay

 

Des retours encourageants

Le scientifique italien a déclaré avoir déjà contacté des restaurateurs pour leur proposer de vendre ses plats végétariens à leurs clients. Cependant, pour être tout à fait réaliste, les diverses dégustations laissent à penser que le produit est largement améliorable. Il est bien comestible, mais le goût semble d’avantage ressembler à des champignons qu’à une viande animale. Il se montre tout de même confiant pour la suite :

« Cela ne m’inquiète pas, car les technologies pour imiter le goût de la viande animale ont déjà été développées ces dernières années, alors le principal défi pour moi est d’obtenir une consistance et une texture semblables le plus possible à celles de la viande animale.”

Le travail semble déjà réussi et avancé, en témoigne ce cuisinier de l’université qui a déclaré à propos des steaks : « Ils se cuisinent très bien. Ils ne brûlent pas et ne collent pas à la poêle. »

Scionti déclare qu’il cherche à atteindre le point où il pourrait produire ces 110 grammes de viande à base de plantes en cinq à dix minutes pour un coût total inférieur à 50 centimes. Il avoue même que le steak a besoin de plus de travail pour ressembler à un plat typique d’un menu de restaurant, mais que la réalisation sera à court terme.

« Son apparence peut être améliorée avec un investissement en temps et en nouveaux prototypes, car cet aspect est très important du point de vue du consommateur », tels sont les propos qu’il confie au journal espagnol El Pais .

Enfin, il estime que les coûts et le temps nécessaires à la production des steaks chuteraient lorsqu’il commencerait à les fabriquer à plus grande échelle.

© Pixabay

Ainsi, des progrès sur la vitesse de production et le goût semblent être les deux axes de recherche principaux. Si nous en sommes toujours au stade expérimental, ce projet pourrait bien influencer le monde entier et révolutionner la production alimentaire.

S’abonner
Notifier de
guest

0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments