Des scientifiques, financés par Mark Zuckerberg lui-même, lui ont transmis une lettre dans laquelle ils lui demandent de « freiner » le Président américain Donald Trump. Le patron de Facebook est critiqué pour laissé Trump diffuser sur le réseau social des messages considérés comme incitant à la violence.
Suite à la mort de George Floyd, un homme noir tué aux États-Unis par un policier blanc, et la vague de protestations qui a suivi, le Président américain, Donald Trump, a tweeté, comme à son habitude, des messages incendiaires. Un en particulier a retenu l’attention, dans lequel il disait « lorsque le pillage commence, le tournage commence. » Toutefois, cette phrase a un lourd passé, puisque c’est un policier de Miami des années 1960, connu pour avoir violemment réprimé des manifestants noirs, qui l’a dite en premier.
Facebook n’a pas retiré ces phrases incendiaires de son réseau social, arguant que chacun devait se faire sa propre opinion. Cela lui a valu une pluie de critiques, y compris de la part de ses employés, qui ont organisé une manifestation virtuelle. À présent, ce sont des dizaines de scientifiques, financés par Mark Zuckerberg lui-même, qui lui ont envoyé une lettre lui demandant de « considérer des politiques plus strictes sur la désinformation et le langage incendiaire qui fait du tort aux gens. »
Ces scientifiques, plus de 140 (dont des prix Nobel et des professeurs d’université américaines prestigieuses), font partie, pour certains, de l’Initiative Chan Zuckerberg, qui oeuvre pour faire « avancer le potentiel humain et promouvoir l’égalité dans des domaines comme la santé, l’éducation, la recherche scientifique et l’énergie ». Selon Deborah Marks, professeure à la Harvard Médical School, leur mission « est contraire à certaines des positions prises par Facebook, nous les encourageons donc à être davantage du côté de la vérité et du bon côté de l’histoire, comme nous l’avons dit dans la lettre. » Mark Zuckerberg a annoncé la possibilité de réviser certaines des politiques de Facebook sur le sujet.
Par Marine Guichard, le
Source: The Guardian
Étiquettes: facebook, trump, scientifiques, mark-zuckerberg
Catégories: Brèves, Entreprises & Startups
Facebook, c’est de la daube, on est des millions de gens à avoir quitter cette grosse bouse du net
Il dira, pardon, ze zuis désolé, pardonnez moi, ouiiiin , ce sont des zantisémites qui m’embêtent , etc ……