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Faire une rencontre extraterrestre n’est pas un sujet nouveau. Tous les médias en parlent souvent depuis des lustres. Les scientifiques, depuis 1992, ont mené des recherches et ont déduit qu’il faut prévoir un possible échange avec une intelligence supérieure. Plusieurs questions émergent de cela : qu’est-ce qui va se passer ? Sommes-nous prêts ? Que décider de faire par la suite ?

Se préparer à toute éventualité

La réaction de chacun est toujours imprévisible dans un tel cas où des extraterrestres essayent de contacter les hommes. C’est déjà cliché. Entre les mélodrames du cinéma et les actions des médias, la situation est plus ou moins prévisible. Imaginons le scénario d’une rencontre fortuite entre un astronaute et un ou plusieurs membres d’une civilisation antérieure dans l’espace : qu’est-ce qui se passera ?

Pour prévenir une telle situation, un poste de détection a vu le jour à St Andrews : le Search for Extraterrestrial Intelligence (SETI). Le groupe de chercheurs qui le compose étudie les signaux qui pourraient évoquer une présence extraterrestre et prévoit les réponses qui pourraient convenir. L’idée est d’établir les divers scénarios possibles et de mettre en place des stratégies propres à chaque situation pour être prêt à toute éventualité. Ainsi, si une technosignature renfermant un message interstellaire extraterrestre venait à arriver, les chercheurs seraient déjà préparés.

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Quelle part de responsabilité pour chacun ?

Depuis 1992, les recherches menées sur les extraterrestres n’ont cessé d’évoluer. Mais la question principale est : comment va réagir la société si un tel évènement venait à arriver ? D’abord, l’ONU jouera un rôle important, étant un organisme mondial qui peut coordonner les actions à entreprendre. La sensibilisation de la société est primordiale pour mieux appréhender et répondre aux différents scénarios possibles de rencontre. Ici, il est question de se préparer au maximum à tous les niveaux : le gouvernement, les scientifiques, la société, etc. Il faut être prêt à toute éventualité et éviter toutes les failles possibles.

Certes, les idées divergent au sein de la communauté scientifique. Pourtant, une autre forme d’intelligence existe et c’est dommage de rater un échange possible, a assuré le Dr John Elliott, linguiste informatique à l’université de St Andrews. De plus, la distance qui sépare la Terre de tout extraterrestre est évaluée à des années-lumière. Cela donne aux chercheurs le temps nécessaire pour déchiffrer le sens du message.

Un tel engouement pour se préparer à un possible contact avec les extraterrestres insiste sur le fait que tout un chacun soit bien préparé. L’essentiel est de trouver un consensus pour que personne ne réagisse indépendamment du groupe et que le monde forme un tout pour vivre une expérience sans encombre. Cela démontre que compte tenu des idées reçues, anticiper un échange avec des extraterrestres ne relève pas exclusivement des compétences des scientifiques. Chaque personne – et surtout les médias – doit être consciente du rôle qu’elle joue et de toujours mettre en avant la décision commune en dépit de son opinion personnelle.

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