vie extraterrestre
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Une nouvelle méthode d’apprentissage automatique a permis la mise en évidence de plusieurs « signaux d’intérêt ». Provenant d’astres relativement proches de la Terre, ceux-ci pourraient potentiellement avoir été émis par des technologies extraterrestres.

S’appuyer sur l’IA pour détecter des signes d’activité extraterrestre

L’une des principales approches utilisées pour détecter la présence de civilisations extraterrestres consiste à rechercher des « technosignatures », c’est-à-dire des signaux émis délibérément ou fortuitement par des technologies avancées. Afin de faciliter leur identification, des chercheurs se sont appuyés sur un nouveau système d’IA capable de filtrer les faux positifs, dus en grande partie aux interférences entre les instruments astronomiques et la technologie humaine.

La plupart des recherches de technosignatures se concentrent sur les radiofréquences pour trois raisons principales : elles voyagent facilement dans le cosmos, les systèmes nécessaires pour les envoyer et les détecter se révèlent relativement simples, et les signaux à bande étroite peuvent être facilement distingués des émissions radio naturelles se produisant régulièrement dans l’Univers.

Présenté dans la revue Nature Astronomy, le nouvel algorithme a été utilisé pour passer au peigne fin de potentielles technosignatures provenant de 820 étoiles proches.

Espace
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Un premier tri a permis d’extraire 3 millions de signaux d’intérêt d’un ensemble comprenant 115 millions de bribes de données. Une fois les faux positifs éliminés, les chercheurs se sont retrouvés avec 20 515 signaux, dont huit particulièrement intrigants, provenant de cinq étoiles situées entre 30 et 90 années-lumière de la Terre.

La recherche de technosignatures s’accélère

Si les résultats obtenus s’avèrent prometteurs, les auteurs de la nouvelle étude précisent que des recherches supplémentaires seront nécessaires pour déterminer si les signaux en question proviennent réellement de technologies aliens. Jusqu’à présent, les observations répétées des différentes cibles n’ont pas permis de redétecter des signatures similaires.

Quoi qu’il en soit, la capacité de l’intelligence artificielle à examiner et trier efficacement des millions de bribes de bruits radioélectriques promet d’accélérer la recherche de signes d’activité extraterrestre, qui pourraient se cacher dans d’autres vastes ensembles de données amassées par les radiotélescopes les plus puissants au monde.

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